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37e Festival des 3 Continents

37e Festival des 3 Continents

L'édition 2015 du festival qui nous ouvre les yeux avec des films d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. Tout un programme pour une semaine de cinéma exceptionnelle.

Calendrier Dates :
  • Du mardi 24 novembre 2015 au mardi 1 décembre 2015
Localisation Lieu : Loire-Atlantique, divers lieux en Loire-Atlantique
44
Prix : De 4 à 8 €
Site web Site : 3continents.com
Avis rédaction

L'avis de la rédaction

C'est quoi ? La 37è édition du festival qui nous ouvre les yeux avec des films d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Pourquoi y aller ? Année après année, la fenêtre ouverte par le Festival des 3 Continents se referme au bout d'une semaine et le paysage cinématographique reprend ensuite ses droits. C'est donc une occasion rêvée de découvrir des films rares et différents et d'échanger avec leurs auteurs. Outre la compétition, une rétrospective Im Kwon-taek, Kumar Shahani, une section sur la conférence tricontinentale, Teenage Fan Club et Hong-Kong connection.

Compétition internationale

Dix films ont donc été retenus pour participer à la compétition internationale. Un Iranien, dont le directeur artistique dit qu'au bout de dix minutes, il savait qu'il y serait tellement il ex-st exceptionnel. Un film brésilien. Et 8 films asiatiques parce que c'est là que la production est la plus créative dans le cinéma des 3 continents. Comme chaque année, Wik et Fip vous invitent à voter pour le prix du public qui sera remis le lundi 30 novembre à la Cité des Congrès, après la projection du film de sabre Le garde du Corps d'Akira Kurosawa à 19h15.

Hon-Kong connection

Six films seulement pour une section qui devrait pourtant être très prisée. Six films cultes de Hong-Kong, un par soir pour animer le festival avec un cinéma qui déménage. Avec Bruce Lee dans La Fureur de vaincre, Jackie Chan en Maître chinois… Histoire de fantômes chinois de Ching Siu-tung. Des kung-fu fighters et gangsters au rendez-vous. Une balle dans la tête, le film maudit de John Woo qui est aussi son plus ambitieux et son plus personnel. Sans oublier le cultissime Un seul bras les tua tous, de 1967 !
L'interview

L'interview

Rencontré… Jérôme Baron

Les semaines qui précèdent l'ouverture du festival des 3 Continents se ressemblent : il s'agit de gérer l'arrivée des films et toutes le spéripéties qui vont avec. Ça n'empêche pas Jérôme Baron d'ouvrir les yeux et de présenter son programme.

" “Un festival pour les gens qui viennent voir des films !” "

Qu’est-ce qui se dégage de l’édition 2015 ?
Je crois vraiment qu’on a une ouverture de propositions assez exceptionnelle. Ceux qui pensent que le festival est réservé à une élite vont s'apercevoir que pas du tout. Nosu avons une diversité de formes et de films, des divertiseements poupulaires jusqu’au plus ardus. Nous avons vraiment réfléchi et pensé en donnant ce sentiment de souplesse.
 
Aurons-nous ce sentiment dans la compétition ?
Oui. Je pense notamment au film philippin. Un film qui s’avance vers le spectateur puisqu'il a une forme de naiverté avant qu'on se rende compte qu’il est plus subtile qu’il n’y paraît. L’Iranien aussi est à la fois exigeant et compréhensible. Les deux films japonais. Et même le film de 5h30, une sorte de Desperate housewives version japonaise.
 
Vous avez choisi 8 films asiatiques sur les 10 de la compétition, est-ce que ça va continuer comme ça ?
Ça dépend des années. Longtemps, Alain et Philippe Jalladeau s’étaient répartis les continents. On avait le sentiment d’un équilibre qui était parfois plus artificiel en voyant les films. Nous tenons à ce que chaque film ait sa chance. Sur les 800 films que nous avons reçus, il y avait 600 asiatiques. Ça penche de ce côté-là.
 
Que se passe-t-il du côté du continent africain ?
Malheureusement trop peu de choses. La place du cinéaste pose question. En terme structurel, il y a peu de salles, parfois pas du tout. Alors pourquoi faire des films s'il n'y a pas de public, pas d'économie. Les structures de formation sont fragiles et irrégulières. Il y a entre 5 et 10 films par an, tout de suite saisis par les gros festivals. Disons qu'il y a des frémissements.
 
À qui s’adresse la section consacrée à l'adolescence ?
À tout le monde bien-sûr. Mais il n'est pas question de passer à côté des ados qui constituent 40 % du public des multiplexes. Le statut des ados est un thème fort du cinéma, souvent traité par les cinéastes débutants qui viennent d’en sortir. Évidemment, on ne présente pas beaucoup de blockbusters. Certains films plus graves, d’autres plus sensuels des films d’animation. Ils sont très différents les uns des autres. Et il y a des films africains, latinos et asiatiques.
 
La section consacrée à Hong-Kong, on pourrait y revenir tous les ans…
C'est un petit territoire et une industrie puissante fragilisée par la rétrocession à la Chine. Le cinéma d’action des années 60 à 90 a beaucoup irrigué le cinéma américain. Nous prenons ce cinéma d’action au sérieux. Les cinéastes se servent du cinéma de vivertissement et du cinéma de genre pour interroger la société.
 
Comment réagissez-vous face à l'arrivée de nouveaux festivals plus médiatiques ?
Je pense que ce qui fait la force et la spécificité d'un festival, c’est son inscription durable dans la ville, le sérieux de la programmation, l’attention qu’on porte au public plutôt que des phénomènes médiatiques. Le Festival des 3 Continents est clairement identifié. Quand on fait venir des ciénatses, ils viennent en connaissance de cause. Le public est sensible à cette proximité dans l’échange. Je fais un festival pour les gens qui viennent voir des films.

Im Kwon-taek, c'est votre star à vous ?
C'est le géant du cinéma coréen. Nous aussi nous avons des stars. Elles sont internationales mais parfois moins connues au plan local. L'œuvre d'Im Kwon-taek est abondante. La plupoart des spécialistes n'ont vu qu'une quinzaine de films sur 103. Nous sommes allés revoir les films des années 60 pour avoir un portrait précis du cinéaste.

L'article

L'article

Il y a 50 ans… la conférence tricontinentale
Organisée en janvier 1966 à La Havane, cette conférence avait pour but de rééquilibrer le monde. L'absence de Ben Barka, son organisateur enlevé à Paris en a limité la portée. C'est l'occasion pour le Festival de programmer des films d'horizons divers pour évoquer ces questions politiques sur le devenir du monde. De jean Rouch à Godard, en passant par Glauber Rocha, Antonioni, Luc Moullet ou Chris Marker.
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