Flamands et Hollandais

Se dévoilent ainsi des merveilles longtemps cachées dans les réserves donnant à voir un ensemble remarquable qui balaye cette création venue du nord entre le XVIème et le XVIIIème siècle. Le parcours se déploie selon les genres avec en premier lieu la peinture religieuse, qui témoigne déjà d’une certaine envie d’émancipation. C’est également dans la maitrise de la peinture à l’huile que les Pays-Bas vont faire preuve d’une virtuosité technique extraordinaire. Les illustres Rubens et Rembrandt marquent la peinture d‘histoire mais c’est aussi le portrait qui gagne ses lettres de noblesses révélé dans l’exposition par un chapelet d’œuvres signées Ferdinand Voet.
Les ors et ocres des natures mortes luisantes de J. Mather rivalisent avec l’abondance peinte par Koninck dans une profusion de fruits et fleurs. Se détache d’autre part la peinture de genre, scènes de fêtes campagnardes où les petites gens affublées de faces grotesques ne sont pas épargnées. Quant au paysage, il offre une palette large. Magnifiquement glacé chez Leyens, brillant et idyllique chez Huysmans.
Mais l’exposition connaitra aussi un nouveau souffle à partir du 3 juillet avec un artiste du Voyage à Nantes, Tatzu Nishi, qui s’infiltrera dans l’espace. À suivre !