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Divines

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Dans un ghetto où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser son quotidien.
De Houda Benyamina, avec Oulaya Amamra, Déborah Lukumuena, Jisca Kalvanda, 1h45, France

Horaires du 27 Mars au 2 Avril

L'interview

L'interview

« Une tragédie avec de grands sentiments »

Interview de HOUDA BENYAMINA  
Caméra d’or au festival de Cannes, la réalisatrice Houda Benyamina s’impose avec un premier film emballant, noir mais plein de vie, qui révèle une grande actrice, Oulaya Amamra.

Votre idée de départ, c’était de réaliser un film de gangsters au féminin ?
Je voulais faire une grande histoire d’amitié, une grande histoire d’amour. Un parcours d’éducation sentimentale mêlé à un cinéma de genre, regroupant à la fois le cinéma noir, de gangsters et même romantique.
Tous vos comédiens sont bons, mais Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena sont de véritables révélations…
Oulaya, je la forme depuis l’âge de ses 12 ans, Jisca Kalvanda depuis ses 14 ans. Ce ne sont pas des comédiennes qui débarquent : elles ont une formation assez pointue. Elles allaient jouer une tragédie avec de grands sentiments, donc il fallait des personnalités hors normes. Oulaya a une humanité, une sensibilité et une intelligence extraordinaire et, en même temps, elle a une technicité en termes de jeu phénoménale. Déborah, c’est un casting sauvage, ensuite je l’ai formée pendant un an. Elle a un formidable potentiel d’actrice.
Votre propre formation d’actrice a été un atout pour les diriger ?
L’outil, le corps, je le connais bien. Les acteurs ne peuvent pas tricher avec moi. On a aussi un côté un peu voyou en tant que réalisateur, on les met dans certaines conditions pour obtenir ce qu’on veut.
Vous avez monté l’association 1000 Visages. Le collectif, c’est essentiel pour vous ?
Ce qui me pousse à écrire c’est l’injustice, c’est mon moteur de création, c’est un constat, une colère ! Après le collectif, c’est de s’entourer de guerriers artistiques qui incarnent le sens de votre projet. Et là où je suis heureuse, c’est que j’ai eu une équipe, des chefs de poste, qui étaient des tueurs. Je n’ai pas envie de réussir toute seule et mon film, j’ai voulu le faire avec tous les miens, avec mon réseau et avec l’implication des jeunes de mon association.
 



Propos recueillis par Laurence Kempf
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