Eddie The Eagle
Michael « Eddie » Edwards a toujours eu un seul rêve, participer aux Jeux Olympiques. Le problème, c’est qu’il n’a jamais réussi à briller dans aucun sport. Touché par la persévérance d’Eddie, un ancien champion américain va devenir son coach afin de l’aider à prendre part aux J.O. d’Hiver de Calgary dans la discipline dangereuse du saut à ski.
De Dexter Fletcher, avec Taron Egerton, Hugh Jackman, Christopher Walken, 1h46, USA, Grande-Bretagne, Allemagne
Horaires du 17 au 23 Avril
L'interview
Hugh Jackman (Wolverine) et Taron Egerton (Kingsman) se retrouvent dans une comédie anglaise qui relate l’histoire véridique de Michael Edwards et son rêve de participer aux Jeux Olympiques.
Vous vous souveniez de cette histoire ?
Taron Egerton : C’est une histoire qui s’est passée en 1988 et moi, je suis né en 89.
Hugh Jackman : Oui, il était connu en Australie. Mais, en lisant le scénario, j’ai mieux compris son histoire et que si l’on riait, ce n’était pas de lui mais avec lui.
C’est une histoire, un film, typiquement anglais ?
HJ : Quand j’explique à des amis américains à quel point Eddie était un gagnant même s’il est arrivé dernier, c’est un concept qu’ils ne comprennent pas du tout.
TE : Alors qu’en Angleterre on aime ce genre de personnage. Nous avons un grand sens de l’autodérision.
Comment s’est passée votre rencontre avec Christopher Walken ?
TE : J’étais très nerveux et je lui ai à peine parlé d’ailleurs. Je me suis assis et j’ai observé son travail avec admiration.
HJ : Il est venu sur le tournage quelques jours. Il a une grande présence, il est cool, drôle, mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est sa capacité à être là , dans l’instant présent.
Eddie a réalisé son rêve d’enfant. Et vous, quel était le vôtre ?
TE : Ça a changé avec les époques, mais ce qui me plaisait le plus, c’était de pratiquer le dessin et la sculpture. J’aimais créer des personnages et l’un de mes rêves aurait été de travailler chez Pixar.
HJ : À 10 ans, j’ai pris l’avion et après je voulais devenir chef cuisinier dans un avion. C’était génial, faire la cuisine tout en voyageant dans le monde entier. Puis, j’ai voulu être comptable, comme mon père. À côté de son bureau, il y avait une pièce pour recevoir les gens avec du coca et des petits biscuits. Ça me paraissait parfait !
Propos recueillis par Laurence Kempf