En équilibre
Marc est cascadeur équestre. Un grave accident sur un tournage lui faire perdre tout espoir de remonter un jour à cheval. Florence est chargée par la compagnie d'assurances de s'occuper du dossier de cet homme brisé. Cette brève rencontre va bouleverser leurs équilibres...
De Denis Dercourt, avec Albert Dupontel, Cécile de France, Marie Bäumer, 1h30, France
Horaires du 17 au 23 Avril
L'interview
À travers l’histoire vraie d’un cascadeur équestre (Albert Dupontel) handicapé suite à un accident, le réalisateur Denis Dercourt (La Tourneuse de pages) aborde son sujet de prédilection, la musique, grâce au personnage joué par une Cécile de France solaire.
Pourquoi adapter à l'écran une telle histoire ?
Étant musicien de formation, je m’y suis facilement identifié. Avant d’avoir son accident, le personnage de Marc était payé au cachet comme cascadeur, comme je l’ai été pendant 15 ans en tant que musicien. J’avais aussi la hantise de l’accident.
Comment avez-vous choisi vos acteurs ?
L’éventail de choix n’était pas énorme, en particulier pour Dupontel. Des comédiens aussi physiques, et de cet âge, il n’y en a pas beaucoup en France. Il a tout de suite accepté le rôle. Ensuite, Cécile nous est venue à l’esprit. C’est une comédienne exceptionnelle.Â
Peu à peu, le personnage joué par Cécile de France prend une place décisive dans le film. Était-ce dans votre projet initial ?
Non, les films que je fais sont vivants. C’est très dur parce qu’on est dans un processus industriel, qui coûte de l’argent. On est tenté de tout figer mais, à un moment, c’est le film qui a raison. C’est lui qui dit où il veut aller. Le vrai job du réalisateur, c’est d’être à l’écoute de son film.
Propos recueillis par Matthieu Chauveau