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Jimmy's Hall

Jimmy's Hall

1932 - Après un exil de 10 ans aux États-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s'occuper de la ferme familiale. L'Irlande qu'il retrouve, une dizaine d'années après la guerre civile, s'est dotée d'un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis…
De Ken Loach, avec Barry Ward, 1h49, Angleterre, France

Horaires du 24 au 30 Avril

Avis rédaction

L'avis de la rédaction

C’est quoi ? L’histoire d’un Irlandais dans les années 30 qui, de retour chez lui, va s’attirer les foudres de la bourgeoisie et de l’église en tentant de rouvrir un dancing pour les jeunes.
Verdict ? On retrouve toutes les belles qualités morales et humaines de Ken Loach dans ce film en hymne à la liberté, la joie et la solidarité. Mais comme dans Le Vent se lève, il semble emprunté et empesé par sa reconstitution historique loin de la vitalité de ses réalisations en milieu plus contemporain.#

# Laurence Kempf
L'interview

L'interview

Ken Loach, le résistant

Ken Loach est le porte parole engagé et humaniste des classes populaires. Ces films mettent en scène leurs difficultés et les injustices qu’elles subissent, qu’elles se passent aujourd’hui en Angleterre ou en 1932 en Irlande, comme dans Jimmy’s Hall.

L'histoire se déroule en 1932, mais dans une période de crise, pessimiste. Est-ce en référence à aujourd’hui ?
À l’époque, le pessimisme était bien justifié. La crise a mené à la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, on fait face aux mêmes tensions sociales et il ne faut pas devenir cynique, penser qu’on ne peut rien faire, s’enfermer dans l’individualisme car c’est le terrain rêvé pour le fascisme.
Aviez-vous envie de faire le portrait d’un leader ?
C’est un organisateur. On voit peu ce genre de caractère au cinéma. De la classe ouvrière, on voit des victimes, des voleurs, des gens tristes, mais peu de personnages qui ont une conscience politique, intelligents et capables de parler de leur propre expérience. Et Jimmy a aussi quelque chose de facétieux et drôle qui redonne le sourire aux gens.
Revendiquez-vous un cinéma engagé ?
Oui, mais pas de propagande. Il faut d’abord aimer le personnage, ce qu’il fait, qu’il nous touche. Sinon, on fait tous les films le poing en l’air et ça devient emmerdant.



Propos recueillis par Laurence Kempf
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