La Planète des singes : l'affrontement
Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt.
De Matt Reeves, avec Andy Serkis, 2h, États-Unis
Horaires du 24 au 30 Avril
L'interview
Gollum, King-Kong, le Capitaine Haddock, c’est lui, Andy Serkis. Grace à la motion-capture, le comédien plonge dans ses rôles pour une métamorphose physique totale. Il retrouve ici, César, le singe mutant chef des rebelles, pour la suite des aventures de la planète des singes.
Qu’est-ce que le motion-capture vous apporte au niveau du jeu d’acteur ?
Grâce à cette technologie, je pense que tout devient possible. On peut se transformer à l’extrême. Il n’y a plus de contraintes de jeu. La seule limite, c’est l’imagination.
Comment vous êtes-vous préparé pour interpréter un singe ?
J’avais déjà observé et étudié l’univers des singes pour interpréter King-Kong. Pour César, je me suis basé sur un petit singe en particulier mais aussi sur le comportement d’enfants surdoués. César est entre l’homme et le singe. Je ne voulais pas le rendre ni trop humain, ni trop simiesque.
Matt Reeves, remarqué avec Cloverfield, a remplacé Rupert Wyatt à la réalisation. Cela a-t-il modifié la suite de la saga ?
Matt a une vision très différente, mais il s’est inspiré de la version de Rupert pour montrer le chemin de l’évolution de César et des singes.
Avec une dimension politique…
Tout le monde sait que derrière tous les films de divertissement il y a un commentaire social.
Propos recueillis par Laurence Kempf