Les Yeux jaunes des crocodiles
Deux sœurs que tout oppose. Joséphine, historienne spécialisée dans le XIIème siècle, confrontée aux difficultés de la vie, et Iris, outrageusement belle, menant une vie de parisienne aisée et futile. Un soir, lors d’un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman. Prise dans son mensonge, elle persuade sa sœur, abandonnée par son mari et couverte de dettes, d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent. Le succès du livre va changer à jamais leur relation et transformer radicalement leurs vies.
De Cécile Telerman, avec Julie Depardieu, Emmanuelle Béart, Patrick Bruel, 2h02, France
Horaires du 24 au 30 Avril
L'interview
Patrick Bruel joue le mari d’Emmanuelle Béart et le beau-frère de Julie Depardieu dans l’adaptation du best-seller de Katherine Pancol réalisé par Cécile Telerman. L’histoire d’un pacte entre deux sœurs qu’il est venu défendre aux quatrièmes Rencontres du Sud.
Comment êtes-vous arrivé sur ce projet ?
C’est Emmanuelle qui m’a demandé de jouer son mari. Comme je suis déjà le tonton de son fils dans la vie, ça me faisait plaisir. Et puis il y avait l’enthousiasme de la réalisatrice, l’histoire passionnante de ces deux sœurs… J’ai vraiment eu envie de faire partie de cette aventure.
Aimez-vous les films choraux ?
C’est vrai, j’ai fait pas mal de films avec une distribution chorale. C’est bien comme thérapie pour un mec, qui est seul sur scène, de se mettre au service d’un groupe, d’une troupe. On fait partie d’un orchestre. On est une partition.
C’est l’adaptation d’un livre d’une femme sur l’histoire de deux sœurs tournée par une femme. Est-ce un film de femmes ?
Les hommes jouent un rôle prépondérant. Le personnage de Philippe est un peu en retrait mais il est déterminant pour l’évolution des choses. Ça n’existe pas les films d’hommes, les films de femmes. La Vie d’Adèle, il y a plein d’hommes qui l’ont vu, non ?
Quel souvenir gardez-vous du tournage ?
On a vécu quelque chose de rare. Cette histoire a une force dramatique, il y a un suspense… Et puis c’est agréable, on a tourné à Courchevel, Deauville, Trouville. C’est un film très “bourge”.
Propos recueillis par Laurence Kempf