Mary
Un homme se bat pour obtenir la garde de sa nièce, qui témoigne d'un don hors du commun pour les mathématiques.
De Marc Webb, avec Chris Evans, Mckenna Grace, Lindsay Duncan, 1h41, USA
Horaires du 24 au 30 Avril
L'interview
Après The Amazing Spider-Man, retrouvant l’esprit de 500 jours ensemble qui l’avait révélé, Marc Webb revient au cinéma avec Mary. L’histoire d’une enfant dont la grand-mère et l’oncle vont se disputer la garde. Un film touchant, s’interrogeant sur la difficulté à offrir un apprentissage social et affectif à une petite surdouée.
Avoir grandi dans un environnement familial mathématicien, c'est ce qui vous a donné envie de faire ce film ? Il y a eu une attraction romantique et nostalgique car, chez moi, les mathématiques étaient célébrées à tel point qu’on faisait même un gâteau pour l’anniversaire d’Einstein. Mais l’histoire est surtout inspirée des relations que Tom Flynn, le scénariste, a connues au sein de sa famille. Après, le personnage de Mary reste un cas extrême. Les surdoués ont des connaissances, mais pas forcément aussi poussées qu’elle.
Après les blockbusters, vous vouliez revenir à une production plus modérée ? C’est un film simple, pop, accessible, très, très loin des Spider-Man dont je souhaitais m’éloigner. Je voulais juste avoir du plaisir, m’amuser comme à mes débuts, raconter une histoire et le faire avec des acteurs incroyables comme Chris Evans ou Octavia Spencer. Le seul défi ici, c’était de travailler avec des enfants.
Et comment avez-vous découvert votre étonnante héroïne? Il fallait trouver une petite fille qui est l’humour nécessaire, mais aussi la profondeur émotionnelle. Je voulais que le film véhicule cette sensibilité-là sans être mièvre mais plutôt dans une atmosphère naturaliste, réelle. On a fait beaucoup d’audition. Mckenna Grace avait déjà joué, elle connaissait le cinéma et, ce qui est très important, c’est qu’il y avait une alchimie entre elle et Chris. Tous les deux, ils adorent le sarcasme et l’on retrouve cet esprit très amusant dans le film.
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Propos recueillis par Laurence Kempf