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Moi, Daniel Blake

Moi, Daniel Blake
Moi, Daniel Blake
Moi, Daniel Blake

Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction.
De Ken Loach, avec Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan, 1h39, Grande-Bretagne, France, Belgique

Horaires du 27 Mars au 2 Avril

L'interview

L'interview

RENCONTRE KEN LOACH

Deuxième Palme d’Or pour Ken Loach qui signe un film en accord avec son cinéma engagé au service des plus précaires. Une histoire à la Dickens touchante et juste dans sa description de plus en plus kafkaïenne d’une administration débordée et inadaptée.

" «C’est dans notre nature de nous entraider Â» "

Ce film, c’est un cri de colère…
C’est une bonne définition. Avec Paul Laverty (scénariste attitré de Loach) nous avons discuté sur les histoires que nous entendions autour de nous. Des histoires de gens piégés dans cette bureaucratie d’Etat et qui devenaient de plus en plus extrêmes. On s’est dit qu’on devait essayer de comprendre ce que ces personnes endurent et c’était parti.

Vous avez rencontré des gens du pôle emploi ?
Dans ces scènes, tous les gens autour des acteurs principaux sont des gens qui travaillent vraiment dans ces lieux. Entre les prises, ils nous racontaient que le système est tellement dur que certains décident de démissionner.

Katie, c’est un peu un personnage à la Dickens…
Inévitablement les gens dans la misère se ressemblent de siècle en siècle. Il est certain qu’une jeune femme seule avec des enfants va avoir besoin de soutien. Et la droite a toujours aimé détester la figure de la mère célibataire : elle a tort sur tout, elle est immorale, pourquoi n’a-t-elle pas de mec, qu’est ce qu’elle a fait pour en arriver là ?

Pourquoi avoir choisi un acteur de stand-up pour jouer Daniel Blake ?
C’est touchant de voir un homme qui garde le sourire quand il est au plus bas mais on a choisi Dave Johns parce que tout chez lui était authentique. Il vient de Newcastle, il a commencé sa vie professionnelle comme maçon, il est drôle et éloquent et toujours tellement juste.

C’était important de montrer la solidarité entre les personnages ?
Oui car ça existe partout, dans tous les pays, j’en suis certain. C’est dans notre nature de nous entraider et si l’Etat représentait la bonté des hommes, plutôt que de représenter simplement les intérêts d’une seule classe, tout se passerait mieux.



Propos recueillis par Laurence Kempf
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