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Comédie

Papa ou maman 2

Papa ou maman 2 Comédie
Papa ou maman 2 Comédie
Papa ou maman 2 Comédie

Deux ans ont passé. Après avoir raté leur séparation, les Leroy semblent parfaitement réussir leur divorce. Mais l'apparition de deux nouveaux amoureux dans la vie de Vincent et de Florence va mettre le feu aux poudres. Le match entre les ex-époux reprend.
De Martin Bourboulon, avec Laurent Lafitte, Marina Foïs, Alexandre Desrousseaux, 1h40, France

Horaires du 17 au 23 Avril

L'interview

L'interview

MARINA FOIS

Dans un deuxième opus qui n’a rien à envier au premier, on retrouve l’attractif duo d’acteurs, Marina Foïs et Laurent Lafitte. Ils forment, réunis par le même humour mordant, un couple toujours aussi crédible et un peu dingue.

" « Nous n’avons jamais cessé de rire ensemble Â» "

Vous avez hésité avant d’accepter de tourner une suite ?
On avait tous très envie de se retrouver parce qu’on a eu un plaisir immense à faire le premier, mais j’avais aussi très peur de la redite. Il fallait donc absolument avoir une bonne idée, une vraie histoire à raconter. Il fallait faire mieux, donc pire en fait.
Vous étiez amie avec Laurent Lafitte bien avant de tourner avec lui…
Notre amitié, elle a ça de particulier qu’elle dure. On s’est connus dans un cours de théâtre. Je me suis dit : mais quel cerveau malade, il faut que je sois son amie pour la vie. On a tout traversé ensemble, le pire et le meilleur, et je peux dire que nous n’avons jamais cessé de rire ensemble. C’est ce qui nous lie, ce qu’on aime partager et j’espère qu’on fera encore plein de dîners et de films ensemble.
C’est plus facile de faire durer une amitié qu’un couple ?
C’est très compliqué le long cours, c’est peut-être une sale idée qu’on nous a foutue en tête, un truc injouable de schéma qui nous étouffe. Le burn out familial, la crise de la quarantaine, ce n’est pas que des trucs de journaux féminins, c’est une réalité que toutes les femmes se coltinent. On construit une carrière, une famille et, après, il reste quoi dans une vie active, à part dire : il faut acheter du produit vaisselle. Et comment on continue à s’aimer, à se regarder l’un l’autre ? Voilà, c’est ça, l’histoire de cette famille, et moi je la connais bien,  elle est d’une banalité affligeante. Sauf qu’eux, ils traversent cette crise de manière un peu plus sexy et funky que les autres parce qu’il s’agit d’un film.
Vous êtes aussi à l’aise dans la comédie que le drame…
J’ai absolument besoin des deux. J’ai commencé par la comédie avec les Robins des Bois à Nulle part ailleurs, puis j’ai été choisie pour Darling, et après j’ai enchaîné avec Viol de Botho Strauss à l’Odéon, mis en scène par Luc Bondy. Je n’ai donc, et c’est miraculeux, jamais souffert d’être enfermée dans un genre. En revanche, je crois que la comédie, c’est plus dure que le drame. Je suis obligée de me rappeler régulièrement que je dois jouer la scène comme je le ferais pour Darling ou Polisse, que mon personnage doit avoir la même gravité, le même premier degré. Si on joue la scène en ayant conscience de là où elle est drôle, je pense que c’est foutu.



Propos recueillis par Laurence Kempf
LAURENT LAFITTE

Dans un deuxième opus qui n’a rien à envier au premier, on retrouve l’attractif duo d’acteurs, Marina Foïs et Laurent Lafitte. Ils forment, réunis par le même humour mordant, un couple toujours aussi crédible et un peu dingue.

" « La saveur géniale des premières fois, il faut continuer à la provoquer Â» "

Avec Marina Fois, vous avez participé au scénario ?
On a été inclus assez tôt à l’intérieur de la mécanique et du travail de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière. Il fallait tirer les situations vers notre univers, nous les approprier pour pouvoir s’amuser au maximum. Martin Bourboulon faisait l’arbitre car c’est son regard qui prédomine sur tous les autres, c’est le metteur en scène qui décide de ce qu’il va filmer ou pas.
Vous préférez aller vers un humour plus caustique que prudent ?
On cherche à être drôle ; après, il y a des gens qui vont juger qu’on a un humour moins consensuel mais en même temps, tout est tellement consensuel que très vite on va être catalogués dans le trash, alors qu’il n’y a rien de trash dans Papa ou Maman.
Vous alternez les registres, drame ou comédie, le one-man-show et la Comédie-Française, c’est un parcours atypique…
Le premier rôle important au cinéma, c’était les Petits mouchoirs et c’était au moment où je jouais mon one-man-show. Puis, curieusement, juste après avoir présenté les Molières, on m’a proposé L’Art de la Fugue et Les Beaux jours qui n’étaient pas des rôles de comédie. Mais au départ j’avais plus l’ambition d’entrer à la Comédie-Française : j’ai fait le Conservatoire national pour cela, mais entre les deux ça a pris plus de temps que prévu d’où le one-man-show. C’est quelque chose d’important, qui m’a rendu auteur, et c’est vrai que j’aime bien m’exprimer sur mes contemporains.
Ça fait beaucoup quand même, non ?
À la Comédie-Française, on travaille beaucoup donc c’est vrai qu’avec les films ça devient intensif. Mais, j’aime bien aller dans des zones que je ne connais pas. Sinon, je m’ennuie un peu et la saveur géniale des premières fois il faut continuer à la provoquer en vieillissant, il faut être curieux et ne pas avoir peur.



Propos recueillis par Laurence Kempf
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