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Policier

Que Dios Nos Perdone

Que Dios Nos Perdone Policier
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Madrid, été 2011. La ville, plongée en pleine crise économique, est confrontée à l’émergence du mouvement des « indignés » et à la visite imminente du Pape Benoît XVI. C’est dans ce contexte hyper-tendu que l'improbable binôme que forment Alfaro et Velarde se retrouve en charge de l'enquête sur un serial-killer d’un genre bien particulier.
De Rodrigo Sorogoyen, avec Antonio de la Torre, Roberto Álamo, Javier Pereira, 2h06, Espagne

Horaires du 17 au 23 Avril

Avis rédaction

L'avis de la rédaction

On ne cautionne pas quelques images gore et surtout une toute dernière scène inutile et complaisante. Mais c’est un polar accrocheur et efficace. L’enquête tient en haleine jusqu’au bout avec ses personnages hauts en couleur - du duo antagoniste de flics au sérial killer à la Psychose- très étonnants.

L.K
L'interview

L'interview

Rodrigo Sorogoyen

Après La Isla Minima et La colère d’un homme patient, le cinéma espagnol continue d’offrir d’attractifs thrillers. Jeune réalisateur, Rodrigo Sorogoyen propose ici une version sombre et efficace du genre servis par d’excellents acteurs.

" « Madrid l’été, c’est l’enfer » "

Le polar c’est un genre que vous affectionnez ?
On savait que le polar c’était important pour les producteurs, les spectateurs, que ce serait génial de faire un film avec un assassin, des victimes, une poursuite. Tout ça c’était amusant mais le plus important pour moi et ma coscénariste Isabel Pena, c’était d’abord de travailler les personnages, leurs psychologies.
Et ça passait aussi par le choix des acteurs ?
Antonio de la Torre et Roberto Alamo sont d’excellents acteurs et 70% de la direction d’acteurs se joue au niveau du casting. J’étais plus inquiet pour le tueur. J’ai eu l’idée un peu risquée de le proposer à Javier Pereira qui jouait dans mon précédent film. C’était un contre-emploi pour lui qui est plutôt charmeur, un challenge qu’on a fait et qu’il a parfaitement réussi.
Votre tueur fait penser à celui de Psychose, c’était une de vos références ?
A chaque fois qu’on traite d’un psychopathe qui l’est en raison d’un traumatisme lié à la relation avec sa mère, on pense forcément à Psychose. Alors oui c’était une référence mais inconsciente.
La venue du pape c’était important pour le déroulement de l’action ?
C’était intéressant d’avoir un contexte dramatique fort, de pouvoir mettre ces deux policiers dans cette ville chaotique avec la venue du pape. Et Madrid l’été c’est l’enfer, tout le monde transpire, il y a des odeurs horribles. Tout ça participe à créer cette ambiance noire et violente et pour montrer cette réalité, il fallait rester dans un ton naturaliste. C’était le ton voulu pour aborder directement la mort, la vieillesse, l’amour, la vie.
Vous avez hésité pour la scène finale ?
On avait au départ une fin moins violente, plus nette mais on s’est dit que celle-ci correspondait plus au déroulé du film. Elle revenait sur la question de la vengeance, du pardon et du châtiment.
Et pour le titre ?
Dieu renvoie à la connotation religieuse qui est présente  dans le film. Le pardon lui peut concerner les trois personnages principaux. Après c’est un titre qui sonnait bien et c’est celui de la dernière chanson, ce fado qu’on entend, donc ça résumait bien tout le film. Quant à savoir qui Dieu doit pardonner, j’espère surtout que mes protagonistes sauront se pardonner à eux-mêmes.



Propos recueillis par Laurence Kempf
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