Univerciné britannique 2018
Cette année, Univerciné britannique vous invite à voyager à travers l’espace, le temps, les strates sociales et des univers aussi divers que contrastés.
- Jeudi 18 janvier 2018 Ã 19h00
- Vendredi 19 janvier 2018 Ã 13h45
- Samedi 20 janvier 2018 Ã 14h15
- Dimanche 21 janvier 2018 Ã 11h15
44000 Nantes
L'interview
Pendant quatre jours au Katorza, le festival Univerciné Britannique présente un large éventail de la production cinématographique contemporaine venue d’outre-Manche. Rencontre avec Céline Letemplé, la toute nouvelle directrice de la manifestation.
Le programme est, comme chaque année, varié. Une tendance se dégage-t-elle cependant ?
Oui, en faisant la sélection avec mes étudiants de Master EPIC (Expertise des Professions et Institutions de la Culture), nous nous sommes rendus compte que certains films résonnaient les uns avec les autres. Notamment les trois films en compétition, Butterfly Kisses, Just Charlie et Pin Cushion, qui traitent tous de la crise de l’adolescence à travers les questions d’identité, d’intégration.
C’est sans doute encore un peu tôt, mais voyez-vous les conséquences du Brexit dans le cinéma britannique ?
L’un des films, The Party, une comédie satirique un peu grinçante, s’inspire indirectement du Brexit. Plus généralement, le Brexit risque d’avoir de graves conséquences sur le cinéma anglais, à travers la perte des financements liés à l’Europe. Cela va forcément affaiblir les petites maisons de production, les réalisateurs indépendants. C’est une question que je compte d’ailleurs aborder avec les quatre réalisateurs invités à Nantes… Â
Trois films coups de cœur ?
Pin Cushion, en ouverture, est un film que j’ai beaucoup aimé. Il est juste et possède de grands moments de respiration, esthétiques, qui partent un peu dans l’imaginaire. J’ai adoré Just Charlie, film à l’inverse très réaliste, mais très juste sur un sujet peu abordé au cinéma. Enfin Patrick’s Day, le coup de cœur du festival de Dinard, notre partenaire cette année. C’est un film sur l’intrusion du sentiment amoureux dans l’univers de la maladie mentale, très touchant et admirablement interprété.
propos recueillis par Matthieu Chauveau