Théâtre
Au milieu de l'hiver, […]
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Anaïs Allais part en quête de son grand-père algérien, footballeur professionnel qui quitta l’OM à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Elle crée une fresque familiale et politique où les questions de filiation croisent l’héritage de la colonisation.
Dates :
- Jeudi 12 avril 2018 à 20h00
- Vendredi 13 avril 2018 à 20h30
- Samedi 14 avril 2018 à 19h00
- Lundi 16 avril 2018 à 20h30
- Mardi 17 avril 2018 à 20h00
- Mercredi 18 avril 2018 à 20h00
- Jeudi 19 avril 2018 à 20h00
- Vendredi 20 avril 2018 à 20h30
L'article
Guerre des mémoires
Nouvelle artiste associée au Grand T, Anaïs Allais présente sa nouvelle création. Une variation sur la langue et l’identité qui évoque du silence sur les relations franco-algériennes.
Lorsqu’on a rencontré Anaïs Allais, le spectacle n’était pas terminé. Il ne le sera qu’à la dernière minute. Pourtant, on a eu l’intuition qu’il nous faudrait être au rendez-vous. L’artiste a su trouver les mots qui mettaient l’eau à la bouche. Elle nous a dit des extraits qui donnaient l’envie de venir écouter la suite.Après Lubna Cadiot, Anaïs Allais puise à nouveau dans son histoire familiale et ses origines algériennes. “J’y évoque mon grand-père”, Abdelkader Benbouali, footballeur professionnel dans les années 30, du temps de la colonisation. “Disons qu’il me prend la main pour m’amener au spectacle, c’est un passeur.”
Si la création part du présent, elle se sert du passé comme élément éclairant pour l’avenir. Sur scène, ils seront trois. On entendra aussi la langue arabe.
Patrick Thibault
