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Danse

Le Cabaret Discrépant

D’après Isidore Isou, par Olivia Grandville, Cie La Spirale de Caroline. Marquée d’Isidore Isou, la chorégraphe Olivia Grandville revisite les enjeux du mouvement lettriste en matière de danse et offre une conférence performée en forme de fugue chorégraphique. Avec humour et fantaisie, la danseuse pose les bases d’une réflexion qui continue d’agiter la danse aujourd’hui.

Calendrier Dates :
  • Mardi 3 décembre 2013 à 20h30
  • Mercredi 4 décembre 2013 à 20h30
Localisation Lieu : le lieu unique, quai Ferdinand-Favre
44000 Nantes
Prix : de 11 à 20€
Site web Site : lelieuunique.com
L'interview

L'interview

“Une histoire de la danse”

En attendant sa nouvelle création, Le Grand Jeu, qui sera présenté le 18 février au TU-Nantes, la chorégraphe Olivia Grandville présente au lieu unique son “manifeste”, Le Cabaret discrépant.
 

En préambule, pouvez-vous nous expliquer ce terme de discrépant ?
Au départ, c’est un mot allemand mettant en relation des éléments qui ne sont pas faits pour s’harmoniser ensemble. Isidore Isou, le créateur du lettrisme, l’a utilisé dans Traité de bave et d’éternité, film repère pour La Nouvelle vague, où il avait séparé la bande son et l’image. 
Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur cette notion ?
J’ai travaillé sur le dadaïsme. À cette occasion, j’avais vaguement entendu parler du lettrisme, mouvement peu connu qui est le chaînon manquant entre le dadaïsme et le situationnisme. J’ai ainsi découvert qu’Isidore Isou avait écrit le Manifeste de la danse ciselante où il avait écrit des partitions chorégraphiques. 
Où se trouve la danse dans ce Cabaret discrépant ?
Ce texte, c’est 14 petits ballets plus quelques-uns où il propose de manière théorique de déconstruire totalement la danse. Pourquoi la danse ne serait-elle qu’une succession de mouvements des bras et des jambes ? Il fait écho à la danse contemporaine française telle qu’elle existe depuis 20 ans. 
Vous revisitez donc l’histoire de la danse…
Les gens qui connaissent la danse pourront penser à Pina Bausch, à Jérôme Bel ou encore à Merce Cunningham. On voit se dessiner une histoire de la danse dans ses inventions comme dans ses limites. 
Vous adressez-vous uniquement à des initiés ?
Même s’il a l’air pointu, ce spectacle est d’une drôlerie et d’une simplicité que vous n’imaginez même pas. Il est très pédagogique pour un public qui connaîtrait mal la danse contemporaine.
 
Le plus ?
Un flashmob autour de la Fugue mimique n°1 de Maurice Lemaître et une conférence sur le mouvement lettriste ont lieu le vendredi 22 novembre à partir de 18h30 au lieu unique.



Propos recueillis par Arnaud Bénureau
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