L'interview

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Pauline à la page

Avec Taranta, son premier album, Mina Tindle avait séduit la critique et le public. Aujourd’hui, Pauline de Lassus est de retour avec Parades, collection de douze pop songs bercées par l’été indien.

Au regard de l’accueil de Taranta, avez-vous ressenti de la pression avant de vous attaquer à ce deuxième album ?
J’ai arrêté la tournée Taranta en mai 2013 et j’ai écrit Parades pendant cet été-là. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir. Mon seul défi était que ce disque soit fini avant la fin de l’été. Parades est un disque instinctif et pas du tout cérébral. J’ai écouté mes envies. 
Et une de vos envies était-elle de chanter davantage en français ?
J’aime l’équilibre entre le français et l’anglais qu’il y a dans Parades. Ça ne veut pour autant pas dire que j’abandonne l’anglais. Je vois ça comme un peintre qui travaillerait à la fois la gouache et l’aquarelle. Ça m’ouvre des mondes différents. 
Comment faut-il entendre le titre de cet album ? Comme un défilé, une parade nuptiale ou une esquive ?
Comme les trois. C’est pour cette raison qu’il s’écrit au pluriel. Au début, je n’avais même pas de titre. J’ai même failli ne pas en mettre. Il fallait qu’il m’apparaisse. Je relisais Henri Michaux qui dans une de ces phrases mettait le mot parade en valeur. Cela correspondait à mon disque : parer les coups, un défilé coloré et joyeux et des chants d’amour, des chants éternels.



Propos recueillis par Arnaud Bénureau
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