Scopitone 2018
Toute la semaine, un parcours d'expositions ainsi qu'une série de performances artistiques vous invitent à plonger dans l'univers des arts numériques.
Scopitone se déploie également à travers des concerts dès le jeudi soir, puis à l'occasion de deux Nuits Electros vendredi et samedi soir.
Photo : Nina Kraviz / DR
- Mercredi 19 septembre 2018 de 10h00 Ã 21h45
- Jeudi 20 septembre 2018 de 10h00 Ã 20h30
- Vendredi 21 septembre 2018 de 10h00 Ã 04h00
- Samedi 22 septembre 2018 de 06h00 Ã 04h00
- Dimanche 23 septembre 2018 de 06h00 Ã 18h00
L'avis de la rédaction
Être à la pointe de la création
Après la critique du numérique l’an passé, Scopitone se fait plus poétique cette année. Des installations numériques à découvrir au Château (Robert Henke), au Musée d’arts, à la Cale 2 Créateurs, au Jardin des Plantes… Des performances immersives à 360° sous un dôme dans la cour… du Château, des concerts au Pôle étudiant et à la Scène Michelet (jeudi 20), les Nuits électro sous les Nefs (ven et sam) et le Goûtez électronique (dim).P.T.
L'article
Et si l'électro était la musique de la diversité par excellence ? C'est en tout cas ce que semble démontrer – avec brio – la programmation de Scopitone cette année en multipliant les nationalités et en mettant les femmes au premier plan.
À commencer par le formidable triplé Nina Kraviz / Miss Kittin and The Hacker / Paula Temple (Nuits Electro #1 et #2 à Stereolux), qui a en plus le mérite de dresser un panorama idéal des sous-genres que regroupe l'électro. La première, beauté froide venue de Russie, excelle dans les DJ sets mixant house et acid. La seconde, Française icône de l'électroclash, insuffle comme personne mélodies pop et énergie punk aux machines. La troisième, Britannique exilée à Berlin, est la chef de fil d'une techno bruitiste radicale allant de pair avec un engagement politique. Car cette 17e édition nous le rappelle, les cultures numériques ne forment pas une bulle qui serait déconnectée du monde réel, comme le confirme, côté performances, le docu-concert Rodéo Ranger (mercredi 19 à la Maison des Arts, Saint-Herblain), témoignage en images et en sons du parcours périlleux de jeunes migrants.
Matthieu Chauveau