Prendre le périphérique…à vélo ?
Parcourir ses abords, plutôt, ausculter le système nerveux de la ville en en faisant le tour complet, adossés à cette muraille de béton et d’automobiles, en zigzagant autour de ses 43 km et 23 portes, autant de bouches d’entrée-sortie pour 100 000 voyageurs qui se pressent chaque jour, gravitent autour de l’unité centrale, cherchent à s’y connecter.
Ou s’arrête la ville ? Rocades ou périphériques, partout la voiture a tracé sa limite, celle-ci même que l’on va chercher à inventorier, transgresser, affirmer, questionner, policer.
Les Péri-féériques, c’est le bucolique des vaches broutant sous les échangeurs,
l'arithmétique implacable du défilé des véhicules,
une bonne dose d’acrobatique pour se frayer un chemin,
et prendre la mesure d’une ville boulimique,
en réaliser, peut-être, le diagnostic topographique, anatomique et…utopique ?
Hic hic, les péri-féériques se finissent de manière éthylique, après 2h de vélo c’est l’apéro.
4 soirées, 2 quarts de ville, 4x2h de pédalage au gré des sentiers, autour du deuxième plus long périphérique de France, construit en 20 ans.
Rendez-vous tous les deux mardis, à partir du 13 juin, à 18h30.
Places limitées - inscriptions par étapes : perifeerique2017.tumblr.com
Rythme doux, pauses prévues pour récolter photos, croquis, herbes et impressions.
Infos : perifeerique2017@gmail.com