Le grand jour
Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble, ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances.
De Pascal Plisson, avec Nidhi Jha, Albert Ensasi Gonzalez Monteagudo, Deegii Batjargal, 1h26, France
Horaires du 24 au 30 Avril
L'interview
Comme dans Sur le chemin de l’école, Pascal Plisson suit le parcours de quatre enfants. Mais, ici, l’accès à l’éducation passe par l’aboutissement d’une passion, celle d’un boxeur cubain, d’un ranger ougandais, d’une contorsionniste mongole et d’une mathématicienne hindoue.
Sur quels critères avez-vous choisi les enfants de ce film ?
Je voyage depuis longtemps, ce qui me permet d’avoir un véritable réseau de contacts. Pour ce film, je cherchais quatre ou cinq enfants qui auraient une passion orientée vers l’artistique, le sport, l’intellect ou la nature.
Est-ce que vos documentaires ne sont pas un peu moralistes vis-à -vis des enfants occidentaux ?
Oui un peu, mais il y a aussi plein de gamins en France qui sont confrontés à la difficulté. Peut-être qu’on baisse les bras plus vite et surtout pour ces enfants que nous montrons, l’enjeu est primordial, irréversible. Leurs familles ont fait des sacrifices pour qu’ils réussissent et elles attendent beaucoup d’eux.
Comment vos enfants réagissent-ils à vos films ?
J’ai deux filles de 14 et 15 ans. Mes films leur mettent un peu la pression mais elles me rappellent toujours que moi, j’ai arrêté l’école à 15 ans.
Et vous le regrettez ?
Non, car cela ne m’a pas empêché d’avoir la vie dont je rêvais. Mais je suis très admiratif du parcours de tous ces enfants que j’ai filmés.
Propos recueillis par Laurence Kempf