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Photographie

QPN 2019

QPN 2019 Photographie

Après le sujet de l’invisible déployé sur deux éditions, le festival s’oriente pour 2019 vers une légèreté revendiquée, celle de l’humour, du regard décalé, de l’incongru. Esprit de dérision, postures surréalistes, traque de l’inopiné, du cocasse, regard ironique, auto dérision, la photographie utilise souvent ces détours amusés vers une dimension qui prend le spectateur pour complice et crée un second degré de lecture.

Calendrier Dates :
  • Du vendredi 13 septembre 2019 au dimanche 13 octobre 2019
Horaires :
  • Lundi : 14:00 - 19:00
  • Mardi : 14:00 - 19:00
  • Mercredi : 14:00 - 19:00
  • Jeudi : 14:00 - 19:00
  • Vendredi : 14:00 - 19:00
  • Samedi : 14:00 - 19:00
  • Dimanche : 14:00 - 19:00
Localisation Lieu : Nantes centre-ville, Nantes
44000
Prix : Gratuit
Site web Site : festival-qpn.com
Avis rédaction

L'avis de la rédaction

L'article

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Le fun en questions

Cette nouvelle édition de la QPN, festival de photographie de Nantes a pour thématique le fun. Pour savoir comment le définir, il suffit de faire un tour dans les nombreux lieux de l’événement qui s’installe un mois dans la métropole nantaise. Les images parlent d’elles même.

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Galerie Confluence, le photographe berlinois Andreas Trogisch présente un travail en noir et blanc : des tirages de portraits réalisés en 1985 ainsi que des paysages urbains qu’il a pris pendant ‘’l’été de l’anarchie et de l’amour’’ en 1990, peu après la chute du mur. Le fun, c’est le décalage.

Au temple du goût, Swen Renault n’hésite pas à citer les Becher non sans une pointe d’humour et Martin Bertrand présente le témoignage d’une jeunesse intemporelle.

A l’Atelier, pas moins de sept expositions avec des artistes de plusieurs nationalités dont le célèbre Robert Doisneau ou encore un arrêt sur image de la page Facebook ‘’the museum of Internet’’. Exposition des instantanés de Franck Gérard sur les remparts du Château des Ducs. Arrêt obligatoire passage Saint-Croix. Suite du voyage au Rayon Vert, à la Maison de l’Architecture ou jusqu’au Pouliguen, galerie Hasy. De multiples occasions de constater que la photographie aujourd’hui multi formes, de l’argentique au numérique. La thématique du fun apporte de l’insolite, une pointe de surréalisme parfois. Le décalage est partout, l’humour aussi.
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Parade
Le travail de Bernard Demenge est une sorte de cadavre exquis surréaliste animé. L’artiste utilise la technique du gif animé (suite d’images créant une animation) pour faire une sorte d’autoportrait. Son visage est son modèle et devient une sorte de pâte à modeler. Il se déforme, se crispe. S’y ajoutent des éléments comme un taille-crayon à la place de la bouche donnant un résultat aussi amusant qu’inattendu.
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Prix QPN 2019
Le travail de Christiane Blanchard n’est pas sur le fun, le prix échappant à la thématique annuelle. La photographe a perdu son père à l’âge de 10 ans. Puisqu’on sait peu de choses de ces parents à cet âge-là, ce qu’elle connaît le mieux de son père, c’est ‘’son être physique’’. Elle le fait revivre, au Temple du goût, à travers son travail. Après avoir récupéré des vêtements qui ressemblaient à ceux de son père, elle et s’est photographiée les portant, elle a fumé les mêmes gauloises que lui. Ses images sont présentées à côté des photos de famille. Un travail sur l’intime particulièrement sensible.



Clémence Rémy
Crédit photos : © Andreas Trogisch
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