Populaire
Printemps 1958. Rose, 21 ans, doit épouser le fils du garagiste. Mais elle ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où un patron d'un cabinet d'assurances cherche une secrétaire…
De Régis Roinsard, avec Romain Duris, 1h51, France
Horaires du 24 au 30 Avril
L'avis de la rédaction
C'est quoi ?
L'histoire de la jeune Rose Pamphyle qui, à la fin des années 50, décide de tenter sa chance à la ville. Rapidement, elle se retrouve à participer à des concours de vitesse dactylographique.
Verdict ?
Un casting sexy (Déborah François et Romain Duris), du vintage (coucou Mad Men), de la gnaque comme dans Rocky, de l'amour… Tous les ingrédients sont là pour que cette comédie soit un succès. Mais les ficelles sont tellement grosses que nous ne nous sommes pas laissés berner.
Arnaud Bénureau
L'interview
Pour son premier long, Régis Roinsard remonte le temps et invite Romain Duris et Déborah François dans la France des années 50 et des machines à écrire.
Comment l’idée de Populaire vous est-elle venue ?
Je suis tombé sur un documentaire autour de la machine à écrire. Il y avait une petite partie sur les concours de dactylographie. Ça m’a rendu hystérique. J’ai trouvé ça très cinématographique et j’ai enquêté pour connaître davantage ce sport.
Pourquoi une telle hystérie ?
Je trouve que la machine à écrire est un objet fascinant. Et bizarrement, je suis passionné par le secrétariat. Je trouvais original de faire un film comme celui-ci.
Êtes-vous également passionné par les années 50 ?
Je trouve que c’est une période hyper sexy et charnière. C’est dans ces années-là qu’on se rend compte que tout devient vitesse. Ce sont aussi des années pleines de fantasmes. Ensuite, Populaire n’est n’est pas un documentaire, mais ma vision des années 50.
Malgré tout, Populaire, au regard de la place que vous accordez à la femme, ne serait-il pas un peu réac’ ?
Pas du tout ! Le personnage de Rose est davantage féministe que réac’. Elle refuse son destin, décide d’être indépendante financièrement et de sortir avec l’homme qu’elle aime.
Un casting glamour, les années 50, une comédie où rien ne déborde… C’est le carton assuré…
On n’arrête pas de me parler de millions d’entrées, de carton, mais ça me gonfle. Lorsque j’ai présenté le scénario, personne ne m’a parlé de ça. Et aujourd’hui, ça n’arrête pas.
Propos recueillis par Arnaud Bénureau