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Théâtre

Le Quatrième Mur

D'après Sorj Chalandon, adaptation et mise en scène Arnaud Stephan. Lauréat de plusieurs prix en 2013, dont le Goncourt des lycéens, Le Quatrième Mur est à la fois un roman sur le théâtre et une plongée dans les conflits au Moyen-Orient.

Calendrier Dates :
  • Mercredi 9 novembre 2016 à 20h30
  • Jeudi 10 novembre 2016 à 19h00
  • Vendredi 11 novembre 2016 à 15h00
  • Samedi 12 novembre 2016 à 17h00
Localisation Lieu : TNB, 1 rue Saint-Hélier
35040 Rennes
Prix : de 11 € à 26,50 €
Site web Site : t-n-b.fr/fr/mettre-en-scene/le...
L'interview

L'interview

Diplômé de l'école du TNB en 2006, Arnaud Stéphan revient sur les lieux de sa formation avec une seconde création programmée à Mettre en Scène. Il se confie sur sa manière d'appréhender l'ailleurs en adaptant le prix Goncourt 2013 de Sorj Salander, Le Quatrième mur. Une fable initiatique qui traite d'une tentative de théâtre dans un pays en guerre, et interroge de fait l'engagement dans le processus de création.  

En 2004, vous avez fondé le collectif Indiscipline que vous définissez comme un "créateur d'objets et de rencontres artistiques": c'est important à vos yeux de ne pas se limiter au théâtre ? 

On a fondé le groupe d'artistes Indiscipline lorsque j’étais à l’école du TNB, avec Alexandra Vincens qui sortait de l’école des Beaux-Arts. C’était important pour moi de ne pas m’enfermer dans une tour d’ivoire. Nous sommes tous deux passionnés de danse, d’arts visuels et de théâtre sensoriel.

En 2011, vous présentiez déjà une pièce à Mettre en scène. Le réseau rennais semble ne plus avoir de secrets pour vous. L'implantation territoriale est-elle fondamentale pour vous ? 

Je suis ravi de pouvoir créer à Rennes car c’est un territoire que je connais bien. Avec Indiscipline, nous travaillons beaucoup avec des structures culturelles et sociales. Rien n’est inscrit dans le marbre, mais je pense que le fait d’être implanté ici me permet d’aller vers ailleurs, comme pour cette création qui nous a mené au Liban, il est toujours important de savoir d’où on vient pour pouvoir mieux s’en éloigner.

Le Quatrième mur, présentée à la salle Guy Ropartz dans laquelle vous avez expérimenté le jeu aux côtés de Stanislas Nordey, traite de la mise en scène : le méta-théâtre, la mise en abîme, ce sont des concepts qui vous parlent particulièrement ?

Oui, et cette pièce n’est faite que de cela, jusqu’au degré le plus intime. Je ne me sentirais probablement pas légitime de faire un spectacle sur une guerre terriblement complexe s’il ne s’agissait pas d’abord de raconter l’histoire d’une utopie de théâtre, de poser la question ensemble de la fonction de l’art dans une société en crise.

Pour la création, vous avez effectué vous-même un voyage au Liban. L'engagement au théâtre, c'est aussi être sur le terrain, immergé, au plus proche d'un réel ?

Oui, l’artiste doit être au contact des gens, et pas seulement lors de l’ouverture au public. Je suis allé à Beyrouth pour tenter de comprendre ce pays où cohabitent de nombreuses confessions, voir ce qu’il subsistait de cette matière documentaire du roman, écrit par un grand reporter. J’ai découvert un pays meurtri par des années de guerre civile, en perpétuelle reconstruction, où les bourreaux d’hier côtoient les victimes. La proximité du conflit syrien rend tout cela palpable. Deux choses m’ont rassuré pour mener ce projet, un dicton libanais qui dit que « Si tu comprends quelque chose à la guerre du Liban, c’est qu’on t’a mal expliqué » et ma rencontre avec Roger Assaf qui m'a convaincu que la place des artistes est dans la cité.



Fédelm Cheguillaume
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