La Dernière Fête
Tableaux chantant pour douze comédiens et chœur a cappella. Librement inspirés de Ivanov, La Mouette, Oncle Vania, Les Trois Sœurs, La Cerisaie de Tchekhov. Spectacle conçu et mis en scène par Dirk Opstaele.
- Du dimanche 19 janvier 2014 au jeudi 24 avril 2014
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L'interview
Pour sa nouvelle création, une coproduction entre Angers Nantes Opéra et l’Ensemble Leporello, le Belge Dirk Opstaele relève le défi de réunir en un spectacle cinq tubes de Tchekhov.
Comment est né le projet de cette Dernière Fête ?
Depuis longtemps, je voulais faire un Tchekhov. Mais je ne savais pas quelle pièce choisir. Alors pourquoi ne pas décortiquer très clairement ses œuvres les plus connues, Oncle Vania, La Mouette, Ivanov, Les Trois Sœurs et La Cerisaie, pour en faire une sorte de théâtre de poche. C’était facile d’avoir cette idée ; la réaliser, non.
En quoi était-ce difficile à réaliser ?
Il était hors de question que je fasse un spectacle de 12 heures. Avec l’Ensemble Leporello, nous avons décidé alors de proposer un Tchekhov comme il n’avait jamais été présenté auparavant. On a raccourci les pièces, on les a chantées en n’oubliant jamais ce fil rouge que l’on retrouve dans toutes les pièces : les personnages. Ici, chaque comédien joue cinq personnages.
Peut-on, comme dans l’électro, parler d’un remix ?
C’est exactement ça !
Ne craignez-vous finalement pas d’irriter les puristes ?
Je ne pense pas, tant mon approche est tellement différente de celle d’un metteur en scène. Dans La Dernière Fête, on chante du début à la fin. C’est du théâtre en mouvement, une célébration de l’œuvre de Tchekhov.
Propos recueillis par Arnaud Bénureau