Depuis 2019, LuluRouget est le restaurant étoilé de l'île de Nantes. Une récompense méritée pour Ludovic Pouzelgues, un chef créatif. Une cuisine inspirée dans un espace épuré. Pour le reste, Lulu annonce la couleur d’emblée : pas de carte à rallonge, des produits frais et de qualité. On peut y redécouvrir, par exemple, un “traditionnel pâté de tête de porc blanc de l’Ouest et ses condiments” dont on avait (presque) oublié combien ce pouvait être bon. Ses poissons toujours cuits à la perfection et ses plats qui jouent la carte saisonnière. Les yeux peuvent être ouverts ou fermés. Qu’importe, la cuisine de Lulu continue de chanter.
Estelle et Jérôme nous accueillent chez Bairoz. Elle cuisine les plats, lui, les desserts. Leur devise : “une cuisine douce de caractère” ! Au menu, des produits régionaux, de qualité et de saison, mais aussi, des vins du pays nantais mis à l'honneur pour accompagner les différents menus à la carte. Pour le midi, le restaurant propose une cuisine de marché. Des propositions simples mais raffinées pour profiter de sa pause entre collègues et amis. Le soir, deux menus sont disponibles. Le découverte, décliné en une entrée, deux plats et un dessert, et le Bairoz avec deux entrées, deux plats et deux desserts. Un endroit gastronomique qui ne manquera pas de vous enchanter, tant par son atmosphère que par sa cuisine, sensible !
De l’inédit sur les berges de la Sèvre, où l’expérience commence par un verre au bar à vin (bières locales, vins bio, jus de fruits) accompagné de planches de charcuteries. Elle se poursuit en gravissant l’escalier débouchant sur une grande salle lumineuse à la déco bohème, papier peint actuel, mobilier et luminaires dépareillés, murs bleu canard. Et se termine dans les assiettes où se détecte un doigté hors pair : quasi de veau à la sarriette, mousseline de persil racine, pickles de panais et brunoise de carottes ; agneau en 2 façons, carré et croquette d’épaule confite, céréales, potimarron et pomme verte…
PS : le cercle des addicts anonymes s’élargit à vue d’œil…
Les douces fragrances d’épices sont de bons indices de ce que vous allez découvrir dans cette enclave indienne de l’île Feydeau, réputée pour être l’une des meilleures de la ville. Attachez vos ceintures, décollage immédiat ! Avec les généreuses assiettes parfumées, bien cuisinées, le mobilier typique en bois sombre sculpté, et les serveurs en vêtements traditionnels amicaux et très efficaces. Attention lieu dangereux parce que l’on a qu’une envie : y revenir ! Prix modiques.
C'est quoi ? Une excellente table cachée dans la haute ville, à proximité du Muséum d'Histoire naturelle. Pourquoi y aller ? Pour l'accueil, toujours souriant, et pour une carte flirtant entre la France et la Réunion (rougail de filet de saumon norvégien, samossas de poulet d'Ancenis ...). Ce ne sont que des exemples car la carte change régulièrement, selon l'humeur du chef. Pensez à réserver.
Avec la fougue de ses 28 ans et une expérience acquise auprès de chefs et restaurants renommés (Apicius, Les Frères Ibarboure, Stéphane Duchiron, L’U.ni…) Anne-Lise Genouel tape dans le mille en ouvrant un restaurant-bar à vin. Outre la jolie atmosphère, et une cave bien achalandée, on y découvre une cuisine appliquée le midi et des tapas ou assiettes autour d’un verre de vin le soir. Les assiettes, de petits bijoux multicolores, chatoyants, sont aussi belles que délicieuses à savourer seul ou à partager (à l’apéritif) à deux, trois ou quatre.
Un bar à soupes nippon attachant, tenant du mouchoir de poche ou plutôt du couloir exigu (où court un long comptoir) littéralement pris d’assaut le midi. On y est accueilli d’un tonitruant « ohayou gozaimasu » avant de faire « tsuru tsuru », comme le veut la tradition au Japon (on aspire bruyamment les spaghettis de blé dur faites maison). Au menu 5 nourrissants « ramen» composés de bouillons corsés, plus ou moins pimentés, de poulet, de porc (Label rouge) ou d’œuf mollet, de yuzu, de chashu, d’épinards et autres algues de nori.
Le spa (oui vous avez bien lu !) et ce restaurant avec une terrasse sertie de grands arbres rendent un fier service aux visages ravagés par la fatigue. Un refuge intimiste (également doté d’un hôtel) qui, depuis quelques mois, a confié ses cuisines à un nouveau chef. Ce dernier fraîchement rentré d’un séjour de cinq ans au Japon, mâtine d’influences nipponnes (makis, poissons crus marinés…) la nouvelle carte, plutôt classique. Cave bien fournie en vins du Val de Loire.
Lieu : 24 Chemin des Marais du Cens, 44700, Orvault
Restaurant de plage
Nina à la plage
Une vaste terrasse largement ouverte sur la baie et un intérieur plus cosy pour une brasserie les pieds dans l’eau. L’été, la daurade grillée ou le pavé de bar à la badiane remplacent la blanquette de veau et la carte s’enrichit d’un large choix de carpaccios et tartares. Carte ou suggestions à l’ardoise, la maison ne travaille que les produits frais.
Lieu : 7 boulevard des Océanides, 44380, Pornichet
Bistronomique
Les Chants d'Avril
Est-ce pour le décor de vieux bistrot où l'on retrouve les peintures de la ville d'avant avec le Pont Transbordeur ? Est-ce la bonne humeur du chef Christophe François, bon vivant par excellence ou simplement en raison de l'accueil toujours chalheureux de son épouse ? Toujours est-il que là encore on revient comme chez des amis. Les Chants d'avril se sont imposés depuis longtemps comme une des meilleures adresses bistronomiques de Nantes. En confiance, on opte volontiers pour le menu mystère qui favorise la découverte. Aussi à l'aise avec le poisson qu'avec la viande, le chef propose des associations surprenantes et toujours réussies. Mais pas question d'énumérer les plats, ici, on choisit poisson ou viande et la couleur du vin. Pour le reste, l'équipe s'occupe de tout. Mention spéciale pour la belle carte de vins gourmands.