Les Souvenirs
Romain a 23 ans. Il aimerait être écrivain mais, pour l'instant, il est veilleur de nuit dans un hôtel. Son père part à la retraite et fait semblant de s'en foutre. Sa grand-mère se retrouve en maison de retraite et se demande ce qu'elle fait avec tous ces vieux. Un jour son père débarque en catastrophe. Sa grand-mère a disparu.
De Jean-Paul Rouve, avec Mathieu Spinosi, Annie Cordy, Michel Blanc, 1h30, France
Horaires du 24 au 30 Avril
L'interview
Pour son troisième long en tant que réalisateur, Jean-Paul Rouve adapte un roman de David Foenkinos et signe une fiction sur les relations d’une grand-mère fugueuse (Annie Cordy) avec son fils (Michel Blanc) et son petit-fils (le jeune Mathieu Spinosi).Â
Comment a débuté votre collaboration avec David Foenkinos qui cosigne avec vous le scénario des Souvenirs ?
Je l’ai rencontré par l’intermédiaire d’Émilie Simon, qui avait fait la musique de son film La Délicatesse. On est devenu copains. J’aime son écriture, cette façon de parler des petites choses de la vie, qui semblent être des détails mais qui sont beaucoup plus profonds qu’il n’y paraît.Â
Pourquoi ce livre ?
Parce qu’il parle de transmission. J’aime cette idée de relais générationnel, avec différents points de vue sur la vie...Â
Un cinéaste travaille-t-il différemment d’un écrivain ?
La construction n’est pas la même. Ma pensée est d’abord faite d’images et non de mots. Quand un film respecte trop les dialogues d’un livre, ça ne fonctionne pas. On peut être beaucoup plus elliptique au cinéma qu’en littérature.Â
En quoi le thème de la vieillesse vous intéresse-t-il ?
C’est un problème de nos sociétés occidentales. Si vous allez en Afrique ou en Asie, il y a un respect envers les anciens, qui font partie de la vie et qui ne sont pas considérés comme un fardeau.
Propos recueillis par Matthieu Chauveau