Monuments Men
En pleine Seconde Guerre mondiale, sept hommes qui sont tout sauf des soldats – des directeurs et des conservateurs de musées, des artistes, des architectes, et des historiens d’art – se jettent au cœur du conflit pour aller sauver des œuvres d’art volées par les nazis et les restituer à leurs propriétaires légitimes.
De George Clooney, avec George Clooney, Matt Damon, Bill Murray, 1h58, USA, Allemagne
Horaires du 24 au 30 Avril
L'interview
Après un passage en avocat véreux dans Le Loup de Wall Street, Jean Dujardin continue son excursion américaine en jouant un des membres de la bande des Monuments Men dans le nouveau film éponyme de George Clooney.
Comment s’est passé ce deuxième tournage américain ?
J’étais le petit Français au sein des Monuments men et je l’étais aussi avec les grosses stars américaines. Il y avait ce lien qui m’a aidé à ne pas trop jouer, notamment dans la scène où mon personnage dit qu’il est très fier d’être parmi eux. C’est quelque chose que moi-même, j’aurais pu leur dire.
Ont-ils une manière de jouer différente ?
On peut charger dans la comédie ou l’émotion. C’est plus premier degré ; en France, on est plus naturaliste, confidentiel… C'est très plaisant, à une époque on a pu me reprocher d'être très expressif. Là, pour le coup, c’est bien. Tu peux y aller.
Est-ce qu'être oscarisé, ça compte aux États-Unis ?
Oui, complètement. Après, c’est à moi de faire des choix. Je tourne peu en France et ce n’est pas pour aller faire des 3e ou 4e rôles dans des daubes aux États-Unis. Scorsese, ça ne se refuse pas et Monuments Men était un beau projet avec un personnage qui me plaisait.
Avez-vous pensé à vous installer là-bas ?
Non, je ne pourrais pas. Je me sens profondément français. Là, j’ai hâte de trouver une bonne comédie en France. J’ai envie de faire le con. Je sais trop la chance que j’ai et même avant tout ça.
Propos recueillis par Laurence Kempf