L'interview

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Les Trois sœurs

Avec Rendez-vous à Atlit, Shirel Amitaï signe un premier film confrontant la petite et la grande histoire. D’un côté celle de trois sœurs venues vendre la maison familiale en Israël, de l’autre les espoirs de paix qui traversent le pays en 1995.

Comment vous est venue l’idée du film ?
J’avais envie de parler de paix. À partir de là, j’ai réfléchi : où commence-t-elle ? Quand on est en paix avec soi, avec ses démons, avec son passé. Après, on peut commencer à élargir : être en paix avec ses sœurs. Et, en Israël, peut-être que cette idée de paix peut s’élargir encore plus… 
Y’a-t-il une part autobiographique dans ce film ?
Je n’ai jamais eu d’âne, et mon chat ne s’appelait pas Raspoutine (sourire) mais, oui, j’ai deux sœurs et j’ai appris à dire que je les aime. Ce que je voulais raconter, c’est qu’aimer l’autre, c’est un vrai travail. Il faut beaucoup de courage. La haine, c’est facile, mais le vrai don de soi, c’est de trouver un moyen d’aimer l’autre. 
Dans une des scènes clés du film, les trois sœurs apprennent l’assassinat d’Yitzhak Rabin…
À cette époque, je vivais à Londres. Je me souviens de l’émotion que j’ai eue. C’est dingue qu’il y a 20 ans, Rabin ait parlé de cette manière, qu’il y ait eu des accords de paix et que maintenant, plus personne n’en parle. Au lieu de continuer à sortir des messages de haine, on devrait passer le discours de Rabin à la radio une fois par jour.



Propos recueillis par Matthieu Chauveau
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