Floralies Internationales

Comment l’histoire des Floralies a-t-elle commencée ?
L’association horticole des Floralies est née en 1942. Et dès le départ, elle a su fédérer les amateurs et les professionnels. La première édition a eu lieu en 1956 sur le Champ de Mars. Et, les Floralies sont arrivés à La Beaujoire en 1971. 
Y aurait-il aujourd’hui possibilité de revenir en ville ?
Ça me paraît difficile. Il nous faut de l’espace. Malgré tout, cette année, nous organisons le mercredi 14 mai à 14h un Flower Mob sur la place du Commerce. Plus de 1 000 danseurs sont attendus. 
En quoi consistent les Floralies ?
C’est une superbe exposition ornementale et florale unique en France. 
Comment sélectionnez-vous les exposants ?
Ils doivent respecter le thème de l’édition qui, cette année, est Bouquet d’Arts. Nous refusons peu de projets. Nous les refusons s’ils ne sont pas dans le thème ou pas à la hauteur de la manifestation. 
Quel public attirez-vous ?
La tranche d’âge la plus présente est celle des 35/50 ans. 
Les Floralies ne seraient donc pas le rendez-vous des seniors…
Par le passé, cela se vérifiait. On voyait arriver en masse les autocaristes. Et puis, nous avons voulu rajeunir l’événement. La forte présence des lycées horticoles régionaux y est pour beaucoup. Et cette année, nous inaugurons les Jardins jeunes créateurs, un concours qui vise à promouvoir les jeunes talents dans les domaines de l’horticulture, du paysage, de la fleur. 
La manifestation n’est donc pas ringarde ?
Absolument pas ! 
Comment expliquez-vous son succès ?
On ne peut pas être insensible à l’émotion qui se dégage des différentes installations végétales. 
Finalement, dans son histoire, les Floralies n’ont jamais connu de baisse de régime…
Jamais, car notre rythme, qui est celui de revenir tous les 5 ans, est le bon. C’est un rythme suffisamment long pour se faire oublier et suffisamment court pour se faire attendre.