Nantes <> Japon

Au départ, il y a le projet d’exposition d’art brut japonais au lieu unique. Komorebi, du mot japonais qui désigne le jeu de la lumière du soleil qui passe à travers les frondaisons, réunit plus de 900 œuvres de 42 créateurs japonais autodidactes. Pour Patrick Gyger, directeur du lieu unique, “il s’agit de montrer un autre Japon, loin de l’image high-tech des grandes villes”. Les artistes nous tendent un miroir de leur monde dans lequel on perçoit une forme de nostalgie.

Lorsque la Cité des congrès rejoint la dynamique sous l’impulsion de Paul Billaudeau et Rachel Bocher, c’est tout Nantes qui se met au diapason d’un rendez-vous qui croise les notions d’art et de thérapie. Avant les JO de 2020 à Tokyo, le Japon souhaite révéler au monde un pan méconnu de sa culture. Et c’est un collège de décideurs nantais qui s’est impliqué dans ce projet qui va amener près de 500 Japonais sur la semaine. 

Puisqu’il s’agit de lancer les Olympiades culturelles, outre un colloque scientifique, on peut découvrir l’Iwami Kagura, art traditionnel japonais (le 21 à 15h et 16h30 et Le 22 à 14h30 et 16h15, Île de Versailles ; le 23 à 14h30 et 20h30 à La Cité des Congrès). Le public de La Folle Journée, familiarisé aux tambours traditionnels, a rendez-vous avec l’ensemble Zuihô Daiko (Le 21 à 19h au lieu unique, le 22 à 14h30 et 16h15 sur l’Île de Versailles, le 24 à 14h30, 18h et 20h30 à La Cité). 

Ces spectacles et d’autres encore impliquent des personnes en situation de handicap comme cette restitution de résidence avec Claude Brumachon à La Cité le 23 octobre. Tout un festival on vous dit et tout est gratuit !
Patrick Thibault