14/18 Le temps de nous aimer
Patrick Pineau porte à la scène le récit fascinant de Thierry Secretan. Jaillissant des tranchées par la voix de l’acteur Vincent Winterhalter, la plus extraordinaire histoire d’amour de la Grande Guerre nous saisit avec une poésie qui a la puissance des grandes épopées collectives. © Thierry Secretan
- Mardi 7 octobre 2014 à 20h00
- Mercredi 8 octobre 2014 à 20h00
- Jeudi 9 octobre 2014 à 20h00
- Vendredi 10 octobre 2014 à 20h30
- Samedi 11 octobre 2014 à 19h00
- Lundi 13 octobre 2014 à 20h30
- Mardi 14 octobre 2014 à 20h00
- Mercredi 15 octobre 2014 à 20h00
- Jeudi 16 octobre 2014 à 20h00
- Vendredi 17 octobre 2014 à 20h30
L'interview
14/18 Le temps de nous aimer transpose sur scène la véritable correspondance de guerre et d’amour qu’eurent un père et son fils sur le champ de bataille.
C’est en exhumant près de 1 200 lettres écrites par son grand-père et son arrière-grand-père, engagés durant la Première Guerre mondiale, que Thierry Secretan eut l’idée de les compiler dans un livre. Un échange épistolaire avec Denise, la femme du plus jeune, dont ils étaient tous deux amoureux. “Il s’agit de la plus extraordinaire histoire filiale et d’amour de la Grande Guerre. Par ces lettres, ces hommes ont sublimé l’horreur et c’est sans doute ce qui les a sauvé”, estime leur descendant qui a mis huit ans à retranscrire cette correspondance.
À la suite d’une rencontre avec le metteur en scène Patrick Pineau, ils décident d’adapter l’histoire au théâtre. “Le souci a été de sélectionner les lettres sans rien occulter. Nous voulions donner un parfum de cet échange entre trois personnages romanesques en un peu plus d’une heure”, explique Patrick Pineau. “Pour cela, nous avons pensé à une mise en scène épurée où le petit-fils – incarné par le comédien Vincent Winterhalter - raconterait cette épopée amoureuse. La lecture des lettres étant ponctuée d’adresses explicatives au public”.
Mathieu Perrichet