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Théâtre

Arlequin poli par l'amour

Arlequin poli par l'amour Théâtre
Jeune public à partir de 10 ans

Arlequin, bel imbécile séquestré au royaume d’une Fée éprise, découvre son amour pour la jolie Silvia. Qui réveille son esprit jusqu’alors endormi. Thomas Jolly plante la féerie : guirlandes illuminées, cotillons de papier et ballons gonflés, masques blancs et traits marqués d’une commedia dell’arte déjantée !

Calendrier Dates :
  • Lundi 9 mai 2016 à 20h30
  • Mardi 10 mai 2016 à 20h00
  • Mercredi 11 mai 2016 à 20h00
  • Jeudi 12 mai 2016 à 20h00
  • Vendredi 13 mai 2016 à 20h30
Localisation Lieu : Le Grand T, 84, rue du Général Buat
44000 Nantes
Prix : de 12€ à 25€
Site web Site : legrandt.fr/spectacles/arlequi...
L'interview

L'interview

“Une réinvention du baroque”

Thomas Jolly est l’un des créateurs les plus en vue du moment. Après le succès d’Henry VI et Richard III, il enchaîne les projets pour Paris et Avignon. Il sera pour la première fois à Nantes à l’invitation du Grand T, cette fin de saison et la saison prochaine. Rencontre.

" "J’ai changé et grandi : cette version est plus maitrisée, plus pessimiste." "

Pourquoi avoir recréé Arlequin poli par l’amour ?
C’est ma première mise en scène, une espèce de manifeste de fin d’études. Avec ce spectacle de bric et de broc, on a joué partout. J'ai voulu le confier à des jeunes pour retrouver le côté bêtise magnifique d'adolescents. Alors, on l’a complètement recréé en 2011. Et à nouveau, ce spectacle ne s’arrête plus.
 
Comment définir votre version d’Arlequin ?
C’est d’abord la mise en avant d’un texte dans lequel Marivaux a ramassé son verbe. On n’est pas loin d’un théâtre contemporain. J’ai proposé une mise en scène frontale, rapide, énergique. J’avais envie de travailler sur la plasticité des corps et des visages. C’est un univers dessiné, enfantin, entre rêve et cauchemar, une réinvention du baroque.
 
Il y avait déjà les ingrédients d’une mise en scène de Thomas Jolly : un univers baroque et pop…
Je ne le savais pas encore. Je m’aperçois qu’on retrouve le texte en avant, l’utilisation de l’espace, la frontalité, les petites astuces de machinerie, la dimension pop populaire. J’ai changé et grandi : cette version est plus maitrisée, plus pessimiste.
 
Avignon, Palais Garnier à la rentrée, Opéra comique en 2017, n’est-ce pas un peu trop ?
Non parce que j’ai choisi ces projets et j’en ai refusé beaucoup d’autres. J’ai voulu créer une espèce de parcours cohérent par rapport à mes désirs. Je crée un spectacle tous les 6 mois et je n’ai pas créé depuis Richard en octobre. Le désir est toujours mon premier moteur et j’ai la chance de travailler avec des équipes formidables.
 
Avignon cet été, c’est encore une folie…
Une jolie commande d’Olivier Py pour les 70 ans. Un feuilleton théâtral en 16 épisodes, pour raconter le festival sous tous les angles, tous les jours à midi. C’est une mise en scène collective de ma compagnie, la Piccola Familia. Et j’y crée aussi Le Radeau de la méduse de Georg Kaiser, mise en scène avec les élèves du TNS dont je suis artiste associé.
 
Est-ce qu’il sera difficile de revenir à Richard III en mars 2017 à Nantes ?
Non, alors ! Le spectacle a muri après 6 semaines à l’Odéon et cette exposition parisienne. Quand on laisse un temps long avant la reprise, c’est comme le vélo. Et c’est priorité à Richard : quand je joue Richard, je ne fais rien d’autre !



propos recueillis par Patrick Thibault
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