Les Rencontres Utopik - Chansons Utopik (II)
L'Ensemble Utopik fête ses 10 ans en chansons et a demandé à chaque compositeur des Rencontres Utopik de choisir une chanson ppopulaire qu'il aime particulièrement et de la réinventer à sa manière.
- Vendredi 29 mai 2015 Ã 20h00
L'avis de la rédaction
C’est quoi ?
Le deuxième volet des 10 ans de l’Ensemble Utopik spécialisé dans le répertoire du XXe et XXIe siècle.
Pourquoi y aller ?
Dans sa volonté de toucher un nouveau public, peut-être moins habitué à la grammaire contemporaine qu’à l’accoutumé, l’Ensemble Utopik fête son anniversaire en demandant à des compositeurs de réinventer des chansons populaires. En ce sens, le Bordeline de Katerine par Lionel Bord ou Money par Alexandros Markéas vont se voir offrir un lifting inattendu et réjouissant.
A.B.
L'interview
C’est presque sur un coin de table, au Théâtre Graslin, que Michel Bourcier à évoqué les 10 ans de l’ensemble qu’il dirige. On ne peut pas dire qu’Utopik se la raconte avec sa programmation anniversaire. Et pourtant à Graslin et à Stereolux, elle risque de marquer cette année 2015. En effet, l’ensemble nantais a demandé aux compositeurs de ses Rencontres Utopik de revisiter une chanson qu’ils aiment. Et du coup, Philippe Katerine, Dylan ou encore Gainsbourg s’invitent dans cette danse follement contemporaine.
Pouvez-vous nous présenter l’Ensemble Utopik ?
C’est un ensemble basé à Nantes qui joue de la musique d’aujourd’hui. Nous avions envie de jouer cette musique qui était peu jouée. C’était un manque. Nous avons donc créé cet ensemble pour jouer des pièces de chambre et pour orchestre jusqu’à 15 musiciens.Â
Pourquoi parlez-vous de musique d’aujourd’hui et non de musique contemporaine ?
C’est un peu une coquetterie. Même si l’ensemble est souvent assimilé à la musique contemporaine ou d’avant-garde, nous voulons avec nos Chansons Utopik, élargir notre spectre.Â
Pourquoi fêter vos 10 ans en chansons ?
Nous nous sommes rapidement dirigés vers ce projet. C’est la première fois que nous initions une politique de commande. Et il fallait une bonne raison pour le faire. Car financièrement, c’est un engagement. Et puis, nous voulions nous inscrire dans une logique de rétrospective et d’ouverture.Â
Comment les compositeurs ont-il régi à votre invitation ?
Certains ont été très enthousiastes, d’autres comme Jérôme Combier, l’avaient déjà fait et quatre ont décliné l’invitation. Ce qui est respectable.Â
Avez-vous été surpris par le choix des chansons ?
Nous nous attendions à tout. Car nous avons pris la chanson dans son sens le plus large : de la chanson traditionnelle à la pop.Â
Qu’attendez-vous de cette année anniversaire ?
Notre répertoire n’étant pas grand public, nous voulons faire comprendre au public que cette musique est fascinante. Nous jouons la musique classique de demain.
propos recueillis par Arnaud Bénureau