Un week-end singulier 2016

Sacré Marcœur !

Un week-end singulier, c’est l’occasion de découvrir chaque année d’authentiques frapadingues de la musique, qui n’ont parfois ni actu ni site internet. Ces doux dingues répondent en 2016 aux noms de Gwyn Wurst, Savon Tranchand, Tanz Mein Herz ou, plus prosaïquement, à celui d’Art et Technique. Mais il y a aussi de sublimes anomalies, comme Albert Marcœur, ce « Frank Zappa français » croisé autant sur des enregistrements de Dick Annegarn que de Bernard Lavilliers et accompagné sur scène par le Quatuor Béla.

Matthieu Chauveau

Films (très) singuliers

Après une ouverture (jeudi 14) avec un film entre docu et fiction (dans la ligne de Mire) en hommage à John Clare, un poète fou du XIXème, c’est aux artistes de l’art brut que seront consacrées les projections dominicales (17avril).
Éric Potte (Insomnia) s’intéresse à Léna Vandrey, féministe, peintre et sculpteur(e). Marie Famulicki (La sérénité sans carburant) évoque le parcours de Banaria Manca, bergère sarde hallucinée et hallucinante. Évocation enfin, avec Bastien Genoux et Mario Del Curto, du parcours de quatre créateurs hors norme, entre art naïf et art punk.

Vincent Braud

Top expos

Ce week-end est l'occasion de présenter deux expos originales et déroutantes, deux visions qui ne laisseront personne en retrait. Guy Brunet est un artiste aux abords de l'art brut qui va présenter ses réalisations à travers Le studio Paravision. Une invitation à déambuler dans un parcours qui se regarde comme un film à travers miniatures, affiches et films dans lesquels Brunet joue tous les rôles. Et, cerise sur le gâteau, Groumf !, la première grande exposition de Pierre La Police, dessinateur prolifique à l'humour ravageur qui joue avec les codes de la culture populaire. Circulez, y'a tout à voir !

Patrick Thibault