Maintenant ou jamais
Quand on est une mère de famille, en principe, on ne braque pas les banques. Mais par les temps qui courent, ça peut être une solution pour assurer l'avenir de son foyer, et ne pas renoncer à ses rêves…
De Serge Frydman, avec Leïla Bekthi, 1h32, France
Horaires du 8 au 14 Mai
L'interview
Si Leïla Bekhti a gardé toute sa détermination, la jeune fille légère et lumineuse s’est transformée en femme plus ambigüe et secrète. Un nouveau registre amorcé dans Avant l’hiver et pleinement assumé ici, en personnage central, moteur d'une histoire sur fond de braquage de banques.
Maintenant ou jamais est-il un film de braquages, social ou une histoire d’amour ?
Le surendettement, la banque, le braquage… Tout ça, et ce dès le départ, c’était un prétexte pour parler d’amour. Juliette, c’est une amoureuse de l’amour. Ça lui donne des ailes qui l’emmènent parfois un peu trop loin.
Comment s’est passé votre rencontre avec Nicolas Duvauchelle ?
On s’est rencontré au Festival de Cabourg il y a cinq ans. C’est un acteur avec qui j’avais vraiment envie de travailler. J’aime sa sensibilité et j’espère qu’on tournera encore ensemble, une comédie par exemple.
Vous tournez beaucoup et des rôles de plus en plus complexes…
Après Maintenant ou jamais, je n’ai pas tourné pendant huit mois et j’ai aimé ça. C’est important de prendre le temps de se nourrir de la vraie vie. Mais je savoure. Je tourne chaque film comme s’il était le dernier. Je donne tout et le jour où il y aura moins de propositions, et bien je penserai à tous ces bons moments en étant heureuse d’en avoir profité.
Propos recueillis par Laurence Kempf