Le Select
Lire la suite
« Un voyage au Japon sans prendre l’avion » attend les adeptes de cet izakaya (bistrot japonais) contemporain combinant sushi bar, épicerie et atelier de cuisine. Outre le décor de bois blond (tables basses kotatsu et tables classiques) et l’impressionnant maniement du couteau du chef, on y apprécie la qualité des gyosa, sushi, sashimi, tataki, yakitori, tempura, etc. Toutefois, le soir votre penchant Ying pour le poisson cru pourrait induire un effet Yang dans votre porte-monnaie, car la bière ou le saké font monter l’addition sans que l’on s’en aperçoive.
Une petite escapade en Inde attend les globe-trotters dans cette « maison de curry » au beau milieu du quartier Bouffay. On y sert une cuisine soignée des quatre coins de l’Inde, présentée par un personnel attentif, dans un décor moderne sobre évoquant par petites touches le pays de Satyajit Ray. Côté assiette, on n’est pas déçu par le Daal (soupe de lentilles), le Poulet Tikka Massala ou Byriani, l’agneau aux aubergines, ou le bœuf aux épinards qui titillent gentiment le palais. Un lieu calme (avec petite terrasse) idéal pour roucouler à deux.
Dans le Gers, le lion et l’agneau ornent les armoiries de la ville d’Auch (d’où est originaire le patron). À Nantes, c’est la nouvelle adresse qui embrase la rue Fouré. Une “bistrôtisserie” chic pilotée par l’affable et chaleureux Thierry Lébé, ex-complice d’Antoine Westermann (ancien chef 3 étoiles) au Coq Rico, qui s’y connaît donc pour embrocher les meilleures volailles, mais pas seulement... Parmi les succulents poulets labellisés (blancs moelleux et peau dorée), pintades fermières, canettes de Barbarie et autres canards sauvages, figurent aussi un carré d’agneau, une côte de bœuf (race Normandie) et du civet de sanglier. Et puisque c’est la saison, actuellement on trouve à la carte du lièvre à la royale (une rareté !) et des palombes arrivées directement du Sud-Ouest. Un moment de pur bonheur, dont le secret est un pochage puis un rôtissage lent. Desserts à tomber, faits maison par la pâtissière Jasmine, son épouse.
Une bonne pioche quand on est à la recherche de pâtes faites maison et d’une ambiance animée instillée par l’adorable famille de Nitto (la fille derrière les fourneaux, les parents en salle). On est un peu à l’étroit mais c’est aussi ce qui fait le charme de ce restaurant (qui vient de faire peau neuve) où l’on va pour sa cuisine familiale sincère, sa « pasta » fraîche mais aussi pour les focaccie (pizzas du sud de l’Italie) et les bocconcini (escalope de veau roulée au Chianti, fromage, cèpes, Marsala…). Service attentionné et addition raisonnable.
C'est quoi ? Le spot incontournable des amoureux de la cuisine libanaise.
Pourquoi y aller ? Pour la large carte des mezzés, assortimentde plats chauds et froids. Ou la meilleure façon de découvrir la gastronomie du Liban. Pensez à réserver en fin de semaine. Car Le Cèdre, avec son accueil sympa, affiche souvent complet.
C'est quoi ? Un restaurant-bistrot où se presse une clientèle d'habitués dans une atsmosphère conviviale et animée. Pourquoi y aller ? Dans cette rue Fouré qui décline de belles adresses, on défend au Plan B l'idée du cuisine de bistrot revisitée. On choisit au tableau parmi les suggestions du moment ou du jour. Parmentier de boudin noir et sa crème moutarde à l'ancienne, Plan Burger, Osso buco à la milanaise, Côte de bœuf, Far perdu caramel au beurre salé. Cuisine et portions généreuses, bonne sélection de petits crus à prix abordables. Vous l'aurez compris, ça n'est pas pour les jours de régime.
C'est quoi ? L'un des meilleurs restaurants de couscous à Nantes, à moins que ça ne soit LE meilleur.
Pourquoi y aller ? On ne rentre pas chez Monseigneur par hasard. Le restaurant est en étage et il faut d'abord s'aventurer dans un long couloir un rien sinistre qui n'annonce rien de la bonne surprise qui vous attend. Ensuite, c'est presque un palais des mille et une nuits avec plafond et mosaïques richement décorés. La carte propose tous les classiques du restaurant marocain. Un large choix de couscous, tagines et pastillas vraiment savoureux.
Bien qu’il ne faille pas s’attendre à trouver des mets aussi sophistiqués (et relevés) que sur le sous-continent indien, voici une adresse où l’on se sent ailleurs qu’à Nantes ! Dans un décor kitschissime, mais après tout c’est ce que l’on est venu chercher, non ? On évolue dans un univers tamisé, composé de couleurs criardes, de moucharabieh en plastique blanc, de photos vintages, d’images de guerriers indiens…, incarné par le patron bengali qui a son franc parlé. Cuisine familiale du Bengale sincère et addition ridicule pour un maharaja.
C'est quoi ? Le restaurant que Loïc Pasquet a ouvert au fond de son épicerie Saveurs de l'aventure, immanquable près du marché de La Baule.
Pourquoi y aller ? Ici, au milieu de l'épicerie, on compose une cuisine du marché sous vos yeux. On s'y retrouve un peu comme à la maison, c'est un restaurant de copains. Tout en générosité, Loïc a su fidéliser une clientèle d'habitués qui aiment se retrouver autour d'un plat où l'on décline allègrement les épices que vous pourrez même rapporter chez vous. Un bon plan loin de l'agitation de l'avenue de Gaulle et du remblai.