Deux silhouettes anonymes prennent d’assaut la façade d’un immeuble et la colonne Louis XVI en défiant toute logique gravitationnelle.
Photo : Iván Argote. Antipodos. Esquisse © Iván Argote / LVAN
En écho au bâtiment des PTT, elle réalise au sol et sur les soubassements de l'immeuble une peinture qui dialogue avec les teintes de la façade et sa composition. Elle déploie, comme un tapis qui se déroulerait le long de la pente, un paysage pictural qui s’insère dans la géométrie des pavements tel un reflet de la mosaïque.
Photo : Flora Moscovici, Peinture Tolérance Toujours, Esquisse © DR
Rue de Richebourg, des personnages en drôles de tenues de camouflage militaire se font remarquer, tenant en lieu et place de leurs armes d’imposants et clinquants instruments de fanfare. Dans le clocher, rue Clemenceau, l’un d’eux semble avoir poussé le défi jusqu’à escalader l’établissement à son point culminant.
Photo : Romain Weintzem. La Mauvaise Troupe. Esquisse © Romain Weintzem, photographie DR _ LVAN
Ces personnages à taille humaine sont figés dans leurs mouvements, comme dans un arrêt sur image : enfants, parents, oncles, tantes et grands-parents ont décidé de prendre la pose pour une photo de famille peu commune. Se préparant pour le carnaval, ils ont changé d’apparence et portent de « grosses têtes » d’oiseaux exotiques.
Photo : Gloria Friedmann, Carnaval de la famille Durand. Esquisse © Gloria Friedmann
Dissimulés dans les feuillages, des objets d’ornement prennent la forme de bracelets, pendentifs ou grigris. Inspirés par la nature, ils évoquent de légères excroissances, des créatures ou des organismes vivants en symbiose avec leur hôte.
Entre jeu, sculpture et cartographie vivante, cette œuvre propose une manière inédite de s’approprier l’espace et de réinventer les règles du jeu d'échec.
Laurent Tixador réalise à échelle réelle la façade d’un tramway (36 m de long et 3 m de haut) sur le principe de construction des cagnas, ces abris construits par les soldats durant la Première Guerre mondiale. Photographié, puis reproduit en adhésif sur un tramway, ce « décor » de façade en bois circule dans la ville et propose, non sans humour, une expérience toute citadine « d’un retour en forêt », une diligence du nouveau monde.
Photo : Épilogue sylvestre (Terminus forêt - Retour aux forêts), Laurent Tixador - Parc de Procé © Philippe Piron / LVAN
Laurent Tixador, Épilogue sylvestre (Terminus forêt - Retour aux forêts). Esquisse © Laurent Tixador
Pour Le Voyage à Nantes 2025, elle transforme le dispensaire en reliquaire contemporain. Dans une mise en scène proche du diorama, chaque salle devient une capsule narrative où s’entrelacent objets historiques et créations nouvelles. L’artiste instaure un dialogue entre passé et présent, entre vestiges médicaux et résonances mystiques, donnant à l’architecture une respiration nouvelle – à la fois tangible et poétique.
Photo : Jenna Kaës, Aurarium esquisse © Jenna Kaës
À la croisée des arts visuels et du cinéma, le travail d’Éléonore Saintagnan sonde les relations entre réalité et fiction. Les figures animales d’Éléonore Saintagnan convoquent des récits qui nous reconnectent à une nature tantôt célébrée, tantôt exploitée par les Hommes.
Photo : Éléonore Saintagnan, The Giant Fish, œuvre réalisée par la facteure de marionnettes Sophie Coeffic © Marc Domage
Éléonore Saintagnan, Ver-Vert ou le Voyage à Nantes, 2025. Œuvres réalisées par Sophie Coeffic, facteure de marionnettes. Production Le Voyage à Nantes et Michigan Films
(1760-1849), chefs-d’œuvre du musée Hokusai-kan d'Obuse
L’exposition cherchera à comprendre l’artiste et la genèse de son œuvre non pas au travers d’une biographie comme souvent, mais par le développement de thématiques chères à cet immense artiste qu’est Hokusai : la relation à la nature, la question de l’eau et de la vague, sa confrontation au paysage et notamment au mont Fuji, le sujet de prédilection de l’artiste tout au long de sa vie, mais aussi le thème traditionnel des beautés et des acteurs de kabuki de l’époque d’Edo.
Illustration : La grand vague de Kanagawa © Katsushika Hokusai
