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Cinéma

Les 100 ans du Katorza - Clap 1

Les 100 ans du Katorza - Clap 1 Cinéma
Les 100 ans du Katorza - Clap 1 Cinéma
Les 100 ans du Katorza - Clap 1 Cinéma

Le Katorza aura 100 ans en 2020. Pour commencer rendez-vous  : RUE KATORZA  Orgues de barbarie et forains, ciné-concert... sont là pour faire vivre le cinéma au début du vingtième siècle tandis qu’au Katorza, cent ans de cinéma défilent dans le hall et dans les salles.        

Calendrier Dates :
  • Samedi 21 septembre 2019 à 13h30
  • Dimanche 22 septembre 2019 à 10h30
Localisation Lieu : Katorza, 3, rue Corneille
44000 Nantes
Prix : 6.90€ à 8.90€
Téléphone Tél : 02 51 84 90 60
Site web Site : katorza.fr/evenements#festival...
L'interview

L'interview

Caroline Grimault, directrice du cinéma Katorza : “ Pour faire revivre 100 années de cinéma, on n’avait pas trop d’une saison.”

Reprises de films ayant marqué l’histoire de la salle, avant-premières, animations, cartes blanches... Le cinéma Katorza fête rien de moins que son siècle d’existence cette saison. Clap de départ avec un week-end particulièrement dense, les 21 et 22 septembre. Rencontre avec Caroline Grimault, sa directrice.

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Vous soufflez vos 100 bougies en trois temps. Pourquoi ?

Pour faire revivre tant d’années de cinéma, on n’avait pas trop d’une saison. On démarre avec les Journées du patrimoine, puis on poursuit avec le réveillon avant de fêter le vrai anniversaire les 19 et 20 juin 2020.
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Comment avez-vous construit la programmation de ce premier week-end ?

Comme un voyage dans le temps. La rue Corneille sera rebaptisée rue Katorza, avec des animations foraines et des projections en 8 mm. On a aussi cherché les films qui ont marqué l’histoire de la salle : Lola de Jacques Demy (présenté par Rosalie Varda) bien sûr, mais aussi Les visiteurs du soir, qui étaient à l’affiche la semaine précédant la destruction de la salle par les bombardements de 1943. Il y aura enfin des cartes blanches ou des avant-premières comme Chambre 212 de Christophe Honoré, en sa présence et celles de Chiara Mastroianni et Vincent Lacoste !
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Au-delà de sa longévité, qu’est-ce qui caractérise le Katorza ?

C’est une salle qui a toujours été pionnière, notamment techniquement. Salomon Katorza a quasiment fait du parlant avant le parlant, puis Annie Nouaille, qui lui a succédé, a équipé la salle en Scope, qu’on ne trouvait alors qu’à Paris... Plus tard, le Katorza a été l’un des premiers à montrer des films homos en France. Il a aussi invité Marguerite Duras !
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Une des forces de la salle, c’est aussi ses festivals ? 

En effet, toutes les salles Art et essai hébergent un ou deux festivals. Nous en avons dix ! Quand les réalisateurs viennent, ils sont souvent surpris par la relative jeunesse du public. Le Katorza entretient une certaine curiosité cinéphile, notamment grâce aux festivals. Des spectateurs ont découvert, avant qu’ils ne deviennent connus, de grands réalisateurs aux 3 Continents ou au Festival du cinéma espagnol…



 Propos recueillis par Mathieu Chauveau
Crédit photos : © Thierry Butzbach
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