32e Festival du cinéma espagnol de Nantes

Femmes à l’honneur

Les femmes se sont fait une belle place dans le cinéma espagnol et les films des réalisatrices sont remarqués à l’international. La 32e édition met donc à l’honneur les films d’Isabel Coixet (El Sostre Groc), Pilar Palomero (La Maternal), Alauda Ruiz de Azúa (Cinco Lobitos), Elena López Riera (El agua), Andrea Bagney (Ramona fait son cinéma), Carla Simón (Nos soleils), Carlota Pereda (Piggy), María Elorza (A los libros y a las mujeres canto)… “Nombre de leurs films se construisent autour des figures féminines, au prisme desquelles sont abordés les conflits intergénérationnels, la quête des racines ou la quête de soi, la confrontation aux regards extérieurs ou les traumatismes de l’enfance”, nous dit Pilar Martinez-Vasseur, co-directrice du festival. À Cosmopolis, l’exposition Femmes cinéastes, regard horizontal, du photographe Óscar Fernández Orengo, met en lumière celles qui transforment le cinéma espagnol.
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Carmen !

En dehors de l’héroïne de l’opéra de Bizet, si on vous dit Carmen, vous pensez Carmen Maura. Sept films avec Pedro Almodovar, trois fois lauréates du Goya de la meilleure actrice (le record), César de la meilleure actrice pour Les Femmes du 6e étage, elle est une actrice internationale accomplie qui a tourné avec les plus grands. L’invitée d’honneur du festival vient présenter quatre films de son choix. L’inoubliable ¡Ay, Carmela! de Carlos Saura qui suivra sa masterclass au Théâtre Graslin (samedi 1er avril à 18h). Le Harem de Madame Osmane, Lisboa et Sombras en una batalla. Une présence attendue !
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L’homme de l’affiche

Luis Tosar (l’homme de l’affiche) connaît bien le festival de Nantes où il est déjà venu. Il est l’un des comédiens les plus en vue du cinéma espagnol. Un atout assurément. Pour l’ouverture, il présente En los Márgenes, un thriller social de Juan Diego Botto (avec aussi Penélope Cruz) dans lequel il interprète un avocat qui défend les plus démunis. L’hommage qui lui est rendu présente six films dont Cellule 211 de Daniel Monzón et deux films d’Iciar Bollaín (Les Repentis et Ne dis rien). Un acteur aux rôles engagés ! 
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Compétitions

Vous avez le choix de la compétition ! Fictions (avec sept films), documentaires (cinq films), premiers films et courts-métrages (cinq aussi), scolaires (quatre films). Dans tous les cas, vous y verrez des films coups de cœur de l’équipe du festival qui traduisent la vitalité, l’originalité et l’audace d’un cinéma espagnol qui se porte bien. Si l’on ajoute la section hors-compétition, vous avez, à Nantes, un panorama exceptionnel des films sortis en 2022. Nos soleils a obtenu l’Ours d’or à Berlin. As Bestas, sélectionné à Cannes, a reçu le César du meilleur film étranger. El agua était à La Quinzaine des Réalisateurs. La remise des prix a lieu lors de la clôture, dimanche 2 avril à 18h30, Théâtre Graslin.

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Et aussi 

Un hommage à Carlos Saura, figure majeure du cinéma espagnol, disparu récemment et venu deux fois au festival. Quatre films du patrimoine dont La aldea maldita présenté en ciné-concert (pour la clôture). La Fenêtre basque (5 films), la série événement Apagon, réalisée par cinq maîtres du cinéma espagnol, sur grand-écran, la soirée courts-métrages (lundi 27 mars), sans oublier le bar-tapas à Cosmopolis qui accueille les soirées.

Dossier réalisé par Patrick Thibault