Jeanne Cherhal

Chanson.
sur le site dédié wik-nantes.fr/la-bouche-d-air
- Mardi 1 avril 2014 à 21h00
- Mercredi 2 avril 2014 à 21h00
44000 Nantes
L'interview
Le temps de deux concerts à La Bouche d’air, Jeanne Cherhal revient en ville. Et évidemment, la Nantaise va nous chanter l’Histoire de J., son dernier album.
Qui se cache derrière le J. de ce nouvel album, Histoire de J. ?
C'est moi. J'avais envie que l'on saisisse le côté autobiographique de ce disque dès son titre. Pour autant, je n'ai pas assumé de mettre mon nom en entier. C'était trop le placarder.
Comment expliquez-vous cette envie de vous dévoiler ?
C’est apparu au fil de l’écriture. Histoire de J., c’est là où j’en suis dans ma vie, dans ma musique. C’est un album au plus proche de moi. J’avais envie d’être la plus simple possible.
Lorsque vous fêtez les 40 ans du premier album de Véronique Sanson, Amoureuse, cela marque-t-il un tournant dans votre carrière ?
Ça a été un véritable déclic. À l’époque, je n’avais pas commencé à écrire, je sortais d’un opéra. J’étais en friche. J’avais délaissé le piano. Amoureuse, véritable travail d’orfèvre, a nourri mon jeu, ma façon de chanter.
Aujourd’hui, cette filiation est-elle difficile à porter ?
Même si je trouve normal que l’on relève cette filiation, je ne me sens pas du tout sous influence. Je voulais qu’Histoire de J. sonne comme un disque de variété comme elle pouvait exister dans les années 70.
Ces deux dates nantaises ont-elles une saveur particulière pour vous ?
Oui, et un plus, elles vont être filmées. Je suis encore nantaise de cœur et d’esprit et j’ai encore beaucoup de liens avec la ville. Il y a donc un petit enjeu. Celui de jouer devant un public qui me connaît par ailleurs.
Vous souvenez-vous de votre premier concert à Nantes ?
Le tout premier, c’était au théâtre universitaire. J’ai donné mon premier concert un midi sur un piano désossé. Là où d’habitude, on mangeait notre quiche.
Que vous inspire le chemin parcouru entre ce concert et la sortie de votre dernier album ?
À part vous répondre que je suis heureuse, je ne sais pas quoi vous répondre. J’ai toujours mené les choses à ma façon, sans faire de compromis. Je travaille en liberté.
Où avons-nous des chances de vous croiser à l’issue de votre premier concert à la maison ?
Peut-être au lieu unique.
Propos recueillis par Arnaud Bénureau