L'Ère de rien
Musiques indépendantes et découvertes graphiques. Avec Only Real, The Dodos, The Slow Sliders, Marika Hackman…
- Vendredi 17 avril 2015 à 19h00
- Samedi 18 avril 2015 à 20h00
44400 Rezé
L'avis de la rédaction
C’est quoi ?
Deux soirs de musiques indépendantes et de découvertes graphiques.
Pourquoi y aller ?
En à peine trois éditions, L’Ère de rien a fait son trou dans le paysage culturel nantais et s’impose aujourd’hui comme un rendez-vous incontournable du printemps. En 2015, le festival met la barre un peu plus haut en invitant la doublette un peu allumée de The Dodos, le surdoué de l’indé Only Real ou encore la jeune, jolie et touchante Marika Hackman.
L'interview
À l’heure du rendez-vous, Ludovic Rétif, 27 ans au compteur et programmateur de L’Ère de rien, est paisible. Et il a de quoi. Son festival, qui est aussi celui de sa bande de copains, est un rendez-vous auquel le public vient les yeux fermés. La programmation est de qualité. Et l’ambiance au bout du quai Léon Sécher, toujours cool. Rencontre avec celui qui a rédigé le contrat de confiance.
Le festival étant désormais bien identifié dans le calendrier culturel, quelle place pensez-vous occuper dans le paysage ?
C’est toujours difficile de s’autoévaluer, mais on commence à avoir une belle visibilité au niveau local et même départemental. Nous sommes sur la même ligne que Yamoy’ qui est une source d’inspiration. D’ailleurs, nous ne nous en cachons pas. Après, je pense que nous touchons un public plus large que leur festival SOY.
Comment définiriez-vous cette édition ?
La programmation est plus ambitieuse que l’année dernière. Et elle me semble plus lisible aussi pour toucher un public plus large. L’Ère de rien ne se veut pas un rendez-vous de hipsters, mais une fête ouverte à tous, aux habitants du quartier comme au public indé.
Finalement, quel groupe rêveriez-vous de programmer ?
Avoir The Dodos cette année, c'est déjà une belle réussite. C'est un groupe fondateur pour beaucoup d’entre nous au sein de l’équipe. Après, depuis le début du festival, je rêve de faire King Krule.
Propos recueillis par Arnaud Bénureau