Tryo

Avant d’en arriver là, il y a eu le premier concert. Quel souvenir en gardez-vous ?
C’était en novembre 1995 et c’était génial. On ne se prenait pas au sérieux. On voulait vivre de la musique, mais on ne savait pas que ça allait être avec Tryo. 
Comment avez-vous vécu le succès de votre premier album ?
Ça a été une claque monumentale. On l’a perfectionné sur scène avec notre public. 
Tryo fait-il encore sens aujourd’hui ?
Oui, car on a des prises de positions réelles. Notamment au niveau de l’écologie. 
Cependant, avez-vous conscience que votre public n’est peut-être pas aussi mobilisé que vous ?
Oui, mais s’il y en a deux ou trois qui repartent d’un concert avec des convictions renforcées sur l’écologie, c’est gagné ! 
Quel regard portez-vous sur votre parcours ?
Je suis juste un musicien qui a la chance de jouer dans un groupe comme Tryo. Après, Tryo, est-il important ? Laisserons-nous une trace ? Ce n’est pas l’essentiel. Nous sommes simplement des chansonniers.