La Belle et La Bête
Lors d’un éprouvant voyage, un marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie. Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine.
De Christophe Gans, avec Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier, 1h52, France, Allemagne
Horaires du 7 au 13 Mai
L'avis de la rédaction
C’est quoi ? Une nouvelle version de La Belle et la Bête après celles de Cocteau en 1946 et de Disney en 1991. Elle est réalisée par Christophe Gans qui s’est inspiré du conte français de Suzanne de Villeneuve écrit en 1740.
Verdict ? Le réalisateur met son savoir-faire et son sens du spectacle spécialement au service des enfants en créant un univers merveilleux au visuel impressionnant. Léa Seydoux joue la princesse, Vincent Cassel l’homme animal et Sara Giraudeau et Audrey Lamy composent deux sœurs cocasses.
L.K.
L'interview
Après la palme d’or de La vie d’Adèle à Cannes, Léa Seydoux change une nouvelle fois de registre en jouant la Belle face à la Bête (Vincent Cassel) dans une version du conte enfantine et merveilleuse, mise en scène par Christophe Gans.
Jouer dans La Belle et la Bête, c’est un rêve de petite fille ?
J’avais vu la version de Cocteau, et quand Christophe m’a proposé ce film ça m’a paru évident même s’il ne savait pas à quel point je connaissais ce conte. J’entretiens avec le personnage de Belle un rapport très intime.
C'est-à-dire ?
J’aime cette idée de partir pour aller vivre sa vie et son parcours de jeune fille qui devient une femme. Enfant c’est une histoire qui m’a nourrie et a développé mon imagination, quelque chose qui encore aujourd’hui me parle beaucoup.
Vous avez tourné sur des fonds verts, avez-vous été surprise en découvrant le film ?
On imagine que ça va être magnifique mais pas à ce point-là. Là, il y a aussi une profondeur de champ incroyable qui donne une dimension spectaculaire.
Sur quels critères choisissez-vous vos films ?
Il faut que j’aie le sentiment d’avoir quelque chose à y faire et que le rôle me corresponde, que je sente une résonance avec le personnage.
Comment gérez-vous la pression médiatique que vous avez vécue dernièrement ?
En tournant ce genre de film par exemple… C’est vrai que ça a été très intense ces derniers temps et je suis très contente, justement, de défendre ce film, une histoire de princesse, tout public.
Propos recueillis par Laurence Kempf