Retour à la selection

Le Cabaret new burlesque

Le Cabaret new burlesque

Les « stars américaines » du striptease burlesque reviennent à la scène. Elles confrontent la nudité de leurs courbes aux créations vidéos de l’artiste nantais Pierrick Sorin dans un spectacle drôle, décalé, sexy et glamour.

Calendrier Dates :
  • Mardi 1 octobre 2013 à 20h00
  • Mercredi 2 octobre 2013 à 20h00
  • Jeudi 3 octobre 2013 à 20h00
Localisation Lieu : Le Grand T, 84, rue du Général Buat
44000 Nantes
Prix : de 12 à 25€
Site web Site : legrandt.fr
L'interview

L'interview

“À moi de m’adapter à la troupe”

En 2007, il avait mis le feu à Estuaire, biennale d’art contemporain. En 2010, il avait retourné Cannes avec Tournée, le film de Mathieu Amalric. Aujourd’hui, Le Cabaret new burlesque est de retour. Et c’est l’artiste vidéaste Pierrick Sorin qui collabore à la mise en scène de ce nouveau spectacle. Rencontre garantie sans langue de bois.
 

Le Cabaret new burlesque qui fait appel à Pierrick Sorin, peut-on parler d’un coup marketing ?
C’est possible, mais je ne peux pas parler à la place de la production. Par contre, je peux dire que le spectacle avait besoin d’être renouvelé pour relancer l’envie des gens à venir le voir de nouveau. J’interviens dans cette perspective-là. 
Acceptez-vous immédiatement le projet ?
J’ai hésité, car sur le fond, le new burlesque ne m’intéresse pas tout. Je trouve ça d’une vulgarité sans grand intérêt et sur le plan intellectuel, ce n’est pas ma tasse de thé. 
Pourquoi trouvez-vous le burlesque vulgaire ?
Attention, ce n’est pas lié au fait de montrer les corps. Par définition, je trouve vulgaire de créer de l’émotion à partir de quelque chose de primaire. C’est tellement facile. 
Votre univers ne serait-il donc pas soluble dans celui du cabaret ?
En général, je travaille sur des projets où les artistes sont vierges de tout univers à eux. Ils sont au service de ma mise en scène. Là, les numéros existent déjà. C’est à moi de m’adapter à la troupe. Plus les répétitions avancent et plus j’ai tendance à enlever des choses. Je minimise ma participation pour que les filles existent tranquillement et que je ne dénature pas leurs numéros. 
Avec le succès, Le Cabaret new burlesque n’aurait-il pas perdu de sa spontanéité ?
C’est le sentiment que j’ai eu en les revoyant sur scène avant de m’impliquer sur le projet. Lors d’Estuaire, il y avait une poésie du bricolé qui m’intéressait. Même si, sur scène, les filles donnent toujours la même énergie, le côté fragile avait un peu disparu. C’était plus léché. 
Rassurez-nous, vous prenez quand même du plaisir ?
Sur un plan humain, oui. C’est moi qui n’est pas su trouver mon geste. J’ai essayé d’appliquer des choses qui marchent bien lorsque je travaille pour l’opéra. Là, c’est différent. On est dans le cadre d’un spectacle qui doit tourner facilement. Il faut aller vers la simplicité.



Propos recueillis par Arnaud Bénureau
Google map

Où trouver ce spectacle ?

Commentaires

Vos commentaires

connectez-vous ou créez votre compte pour laisser votre avis
Être dans Wik
c'est facile
vos infos
Inscrivez-vous à la newsletter !
Les jeux
En ce moment sur le site de WIK, des centaines de places cinés, spectacles, concerts... à gagner !