La Folle Journée

Qu’est-ce que La Folle Journée pour vous ?
C’est un rendez-vous de copains. Avec les musiciens que je croise souvent trop vite. Là, ils sont tous au rendez-vous. Et puis, il y a mes amis de Nantes, une ville où est née ma fille et où je garde de nombreux liens.
Que vous inspire cette édition 2013 ?
Quand on parle musique, on pense d’abord à Vienne qui a été au carrefour de tous les talents ou encore à l’Italie du baroque. La France est longtemps restée, malgré Berlioz, en demi-teinte. Pourtant nous avons Fauré, naturellement, mais bien d’autres. Cette association avec l’Espagne est très intelligente. Nos deux pays ont beaucoup échangé à cette époque. Bizet écrit Carmen et Ravel, né à Ciboure, sa Rapsodie espagnole.
S’il n’y avait qu’un concert ?
Si vous ne m’en demandez qu’un seul, je pleure… Il faut aller entendre, par exemple, Emmanuel Rossfelder à la guitare. C’est un virtuose exceptionnel ; mais ne pas manquer non plus le Trio Wanderer jouant Ravel ou Debussy, et puis tant d’autres.
Frédéric Lodéon en direct de la Cité Internationale des Congrès. Émission Plaisirs d’amour, le 2 février à 14h. France Musique (98.9 FM).