La Rançon de la gloire
Vevey, une petite ville au bord du lac Léman, 1977.
Tout juste sorti de prison, Eddy est accueilli par son ami Osman. Ils ont tous deux convenu d’un marché. Osman héberge Eddy, en échange de quoi celui-ci s’occupe de sa fille de sept ans, Samira, le temps que sa femme Noor subisse des examens à l’hôpital.
De Xavier Beauvois, avec Benoît Poelvoorde, 1h54, France
Horaires du 24 au 30 Avril
L'interview
Après Des hommes et des Dieux, Xavier Bauvois revient avec une comédie de situation inspirée d’un fait divers. Son film emporte l’adhésion, surtout par l’hommage subtil et émouvant qu’il rend au cinéma du grand Charlie Chaplin.
C’est votre première comédie…
Chaque fois, c’est un nouvel univers. C’est excitant l’idée de faire quelque chose qu’on ne sait pas faire, d’apprendre.
Vouliez-vous rendre hommage à Chaplin ?
Je voulais lui rendre hommage et rendre hommage au cinéma. J’avais, comme dit Godard, essayé de faire des films et pas du cinéma. Et là , j’avais vraiment envie de faire du cinéma avec la musique et tout.
Comment s’est passée votre collaboration avec Michel Legrand ?
J’ai passé trois semaines délicieuses avec lui. C’était une collaboration magique, on s’est amusé comme des gamins.
Et le choix de Benoît Poelvoorde ?
À un moment, c’était évident. À la base, j'avais Roschdy. Il fallait juste trouver le complice.
Vous avez toujours voulu être cinéaste ?
Ça m’est tombé dessus. À force de voir des génériques avec plein de noms qui défilaient, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas que des stars et qu’on pouvait peut-être trouver une place dans la liste.
Propos recueillis par Laurence Kempf