Un restaurant qui n’a eu aucun mal à trouver ses marques, et pour cause Jérémy Guivarch a officié durant 6 ans au Baco Saveurs (vendu) et a été suivi par une partie de ses aficionados. Et ceux qui le découvre rue de Bel Air, gazouillent en s’essuyant le coin de la bouche, tout heureux de goûter une cuisine généreuse dictée par des produits frais, de saisons, sublimés sans trop d’artifice. Ici, les produits sont en effet respectés, pas juste superposés ou juxtaposés, et sont cuisinés ensemble pour secouer le palais avec du 100% fait maison. Résultat : on ne s’interdit pas le beurre, les goûts sont concentrés et les convives saucent les plats jusqu’à la dernière lichette. Dernières précisions, Gwaien est le nom breton d’Audierne, une ville entre terre et mer, près de la pointe du Raz, cernée de terres maraîchères et d’élevage, où le chef retrouve ses racines et puise la vigueur de son inspiration. Un excellent rapport qualité/prix.
Avec au poste de pilotage Alexandre Pichard et Valentin Maillet (tous deux ex-Castel Marie-Louise à La Baule), on se dirige les yeux fermés vers cette irrésistible adresse de la rue Léon Blum. Pour une poignée d’euros, vous goûterez des assiettes créatives à la fois singulières et inspirées qui ne recueillent que des impressions positives ! Un lieu qui, dans un décor chaleureux (soins apportés à la déco de la table), irradie une audacieuse sensibilité, en harmonie avec sa jeune équipe (50 ans à eux deux !).
C’est “le” restaurant de cette côte sauvage qui cisèle le rivage entre Batz-sur-Mer et Le Croisic. Sa verrière donne l’impression de déjeuner ou de dîner en mer. À côté de la (petite) plage de Port Lin, l’adresse attire gourmands et gourmets. Homards et langoustes sortent du vivier et la criée du Croisic n’est pas loin. Une très belle table qui se mérite.
C'est quoi ? Un restaurant de chef qui, à peine ouvert, a complètement affolé le buzzomètre gastronomique nantais. Pourquoi y aller ? Dominic Quirke nous vient d'Angleterre après être passé chez des chefs étoilés dont on parle. Volontairement dans la bistronomie, on y trouve une cuisine "qui fait voyager tout en ancrant ses racines dans le terroir". À l'image du nom de son établissement, l'Anglais joue sur l'aigre-doux et mêle les influences asiatiques, italiennes et britanniques. Le tout à des prix raisonnables.
Mia Nonna qui signifie “ma grand-mère” est une trattoria-épicerie où l’on goûte de bons petits plats goûteux et généreux comme ceux préparés par les grands-mères italiennes (le clan des mamma). On y trouve également une sélection des produits de toutes les régions de la botte : Burrata des Pouilles, saucisson de Calabre, Provolone du Piémont…
C'est quoi ? Dans un décor design flambant neuf, un restaurant concept, hight-tech et locavore, jumelé avec l'Atelier des Chefs. Pourquoi y aller ? Chez Sapio, on cuisine devant vous à partir de produits frais, mais aussi locaux. On choisit son menu à table sur une tablette “pour pouvoir approfondir sur la provenance des produits”. C'est une cuisine du marché qui met en avant les techniques enseignées à l'Atelier des Chefs. Saint-Jacques poêlées sur croustillant de queue de bœuf, trilogie de canard et carottes colorées glacées…
À découvrir ou à redécouvrir, ce restaurant avec une vue superbe sur la Sèvre, l’écluse et la Chaussée des Moines (d’où son nom), où l’on passe un bon moment. En effet, on se laisse surprendre par le cadre agréable, les assiettes inventives et esthétiques, la qualité des cuissons et les prix justes. Tartare de poulpe mariné au citron vert, coriandre fraîche, gingembre confit, sésame, tuile croquante à l’encre de seiche. Poisson retour de marché cuit en basse température, juste nacré, beurre blanc du chef…
Lieu : 12 quai de la Chaussée des Moines, Vertou, 44120, Vertou
Brasserie
Le Coq en pâte
C’est quoi ?
Le rendez-vous incontournable de tous les amateurs de viande.
Pourquoi y aller ?
Ce n’est pas parce que Le Coq en pâte est une institution que l’on devrait s’interdire d’en parler. Chez Dom, on s’y bouscule, on y dévore un demi mètre de hampe et on y reste longtemps. Les habitués réservent, tant et si bien que la brasserie affiche presque tout le temps complet. Ceux qui ne connaissent pas encore l’adresse (il y en a encore ?) savent maintenant ce qu’ils doivent faire.
Pourquoi y aller ?
Tenu par un vieux de la vieille, Mauricette fait partie de ces adresses idéales pour une pause déjeuner décontractée et un rapport qualité/prix qui ne pique pas le porte-monnaie. On y retourne le soir, à l’heure de l’apéritif, pour y retrouver une ambiance conviviale et bon enfant.
Ça n’est pas un Burger King qui a remplacé le Quick de la Place Graslin mais une brasserie qui joue la carte monde. Le décor (signé Where is Brian ?) vous en met plein la vue en multipliant les ambiances à grand renfort de statuettes et jarres. Si la salle de l’entrée a de quoi impressionner sur deux niveaux, c’est un peu chargé dans la salle attenante du rez-de-chaussée (la moquette !).
À la carte, l’Italie avec antipasti, bar à mozza, pizzas et pastas. Un grill avec de belles pièces de bœuf, de porc ibérique, d’agneau ou de volailles. Les cuissons étaient réussies mais déception avec les frites maison servies froides et molles. Bar à huîtres, trois poissons, salades corner et fajitas pour compléter.
Serveurs prévenants et tarifs qui font le grand écart entre la pizza à 9,50 € et la côte de bœuf à 59 € (pour deux).