La Femme du boulanger
Une pièce de Marcel Pagnol. Mise en scène Alain Sachs . Avec Michel Galabru, Dominique Regnier, Bernard Larmande, Roger Souza et 7 comédiens. Entre comédie burlesque et débordements dramatiques, une œuvre admirable pleine de tendresse, d'amertume et d'humanité... On y trouve des personnages pittoresques, hauts en couleurs, antagonistes… Et un boulanger interprété par le grand Michel Galabru…
- Mardi 13 novembre 2012 à 20h45
- Mercredi 14 novembre 2012 à 20h45
- Jeudi 15 novembre 2012 à 20h45
- Vendredi 16 novembre 2012 à 20h45
- Samedi 17 novembre 2012 à 20h45
44470 Carquefou
Où trouver ce spectacle ?
Sheep
Mohamed El Khatib / Collectif Zirlib. Huit virtuoses du corps dansent ou jouent, tandis qu’un mouton erre parmi eux, promesse d’un accident possible, d’une fragilité permanente… Mohamed El Khatib interroge le dressage des individus pour nous rappeler à chaque instant que nous sommes bien vivants.
- Mercredi 20 mars 2013 à 20h30
- Jeudi 21 mars 2013 à 20h30
- Vendredi 22 mars 2013 à 20h30
Où trouver ce spectacle ?
Parlement
L’encyclopédie de la Parole, Joris Lacoste. Un étonnant solo à plusieurs voix. En acrobate virtuose de la parole, la comédienne est traversée par la diversité de la parole humaine, des bribes, des fragments, des sonorités familières qui nous échappent sans cesse.
- Mardi 19 Février 2013 à 20h30
- Mercredi 20 Février 2013 à 20h30
- Jeudi 21 Février 2013 à 20h30
L'avis de la rédaction
C’est quoi ?
Dans le cadre du cycle Nous sommes tous des experts de la parole !, L’Encyclopédie de la parole présente un solo pour une actrice, entre théâtre et performance.
Pourquoi y aller ?
En compagnie de ce collectif qui s’intéresse à “la diversité des formes orales”, venez découvrir un tourbillon de mots qui, dans la bouche d’Emmanuelle Lafon, sont, tour à tour, murmurés, scandés, chuchotés ou encore débités. Du commentaire sportif à la plaidoirie d’avocat, ici, tous les mots ont droit à la parole.
A.B.
Où trouver ce spectacle ?
Clôture de L’amour
De Pascal Rambert. Avec Stanislas Nordey et Audrey Bonnet. Le masculin et le féminin. Deux regards, deux silences, deux paroles pour dire la violence d'un amour qui meurt. Une performance cruelle, bouleversante et éblouissante, succès unanime du festival d’Avignon 2011.
- Lundi 11 Février 2013 à 20h30
- Mardi 12 Février 2013 à 20h30
- Mercredi 13 Février 2013 à 20h30
L'interview
Pascal Rambert, auteur, metteur en scène et directeur du Théâtre de Gennevilliers, a créé un ovni théâtral pour deux comédiens, Stanislas Nordey et Audrey Bonnet. Universalité du sujet, qualité des acteurs ou intensité du texte ? Après le succès d'Avignon 2011, Clôture de l'amour revient d'une tournée mondiale, affiche une 3e réédition et est traduit en 11 langues.
Comment expliquez-vous le succès de cette pièce ?
Difficile à dire. Partout, elle produit le même effet sur les gens. Quelque chose a cristallisé sur cet objet qui a explosé littéralement. C'est une bombe à fragmentation.
Pourquoi avoir choisi le thème de la rupture ?
Oh non ! Je n'aime pas ce thème, c'est assommant. La lutte entre deux personnes, c'est archaïque. L'art de la contestation, l'art de la guerre, c'est ça que ça montre.Le vrai sujet est qu'est-ce que c'est qu'être un artiste, qu'est-ce que c'est qu'écouter, que regarder. Écrire comme je le fait correspond à réfléchir sur le théâtre.
La pièce s'articule par le monologue de l'un, 1h, puis le monologue de l'autre, 1h. Que fait celui qui se tait ?
En fait c'est un grand dialogue. J'ai élargi une phrase, puis élargi celle d'en face. C'est une langue du quotidien, dans le sens où elle matérialise la pensée. L'impact est une représentation physique du langage en action.Je considère cette pièce comme de la danse. Le texte est tellement intense qu'il produit du corps. Cette partition crée de la douleur, de la sudation.
Votre texte est exempt de ponctuation, vous avez laissé les acteurs en cherchez le sens ?
Oui. Je les ai laissé naviguer dedans pour qu'ils mettent les points et les virgules à discrétion. Ça réouvre le sens. Je trouve ça plus fun qu'un acteur fasse son propre travail de montage.
Propos recueillis par Céline Jacq
Où trouver ce spectacle ?
Le Conte d’Hiver
De Shakespeare, par Le Théâtre des Cerises. Au royaume de Sicile, Léonte et Hermione attendent un enfant. Mais bientôt l'idylle tourne au drame… Cette tragi-comédie musicale, aux couleurs romantiques et mélancoliques, joyeuses et festives, signe le très attendu retour du Théâtre des Cerises sur la scène du TU.
- Lundi 4 Février 2013 à 20h30
- Mardi 5 Février 2013 à 20h30
- Mercredi 6 Février 2013 à 20h30
- Jeudi 7 Février 2013 à 20h30
- Vendredi 8 Février 2013 à 20h30
L'interview
Le Théâtre des Cerises met en scène Shakespeare et est attendu au tournant avec cette fresque théâtrale et musicale. Rencontre avec le metteur en scène Antoine Gouy.
Les Cerises sont de retour. Et pour la première fois, l’histoire n’est ni signée ni mise en scène par Thomas Canonne. Qu’est-ce que cela va-t-il changer ?
Même si les créations ont toujours été collectives, Thomas impulsait les projets et était l’auteur des pièces. J’avais envie de me coller à une pièce du répertoire et particulièrement Shakespeare. Je suis convaincu qu’il convient à l’univers des Cerises. Il a toujours voulu faire de l’art total avant l’art total.
Pourquoi avoir choisi Le Conte d’hiver ?
J’ai une histoire personnelle avec cette pièce. Je l’ai jouée. Et elle me faisait fantasmer. J’avais envie de la revisiter plus longuement.
Cette notion de collectif est-elle bien réelle ?
La compagnie a été créée en mettant en commun divers talents. Parfois, c’était foutraque. J’essaie aujourd’hui d’utiliser les compétences de chacun là où ils sont vraiment compétents. On n’a pas le temps de se mettre à la danse, au chant.
Peut-on parler de tournant pour la compagnie ?
C’est sûr. Je n’ai pas besoin de faire un dessin. C’est une pièce de répertoire. Il y a un changement de metteur en scène. Mais, j’espère qu’on va pouvoir, une nouvelle fois, compter sur notre public fidèle.
Propos recueillis par Arnaud Bénureau
Où trouver ce spectacle ?
Voyage au bout de la Nuit
De Louis-Ferdinand Céline, par la Cie Möbius-Band. Une approche politique et poétique du célébrissime roman de Céline. Six comédiens, danseurs et musiciens, interprètent les diverses facettes de l’anti-héros Bardamu, et parcourent les noirceurs de l'âme humaine… Un univers sensible, entre voyage et cauchemar.
- Lundi 21 janvier 2013 à 20h30
- Mardi 22 janvier 2013 à 20h30
- Mercredi 23 janvier 2013 à 20h30
- Jeudi 24 janvier 2013 à 20h30
L'interview
Pauline Bourse, 27 ans, a été l’assistante de Joël Jouanneau. Aujourd’hui, elle fait du Voyage au bout de la nuit un théâtre-concert. Et ça ne plaît pas à tout le monde. Tant mieux.
Quelle était votre ambition avec cette adaptation ?
On a considéré Voyage au bout de la nuit comme une matière afin d’inventer un langage scénique qui nous soit propre. Comme Céline le faisait avec la langue. On y trouve des chansons, un mouvement dansé…
Le théâtre seul ne vous intéresse pas…
Ça m’intéresse d’interroger ce qui fait le théâtre aujourd’hui. En tant que spectatrice, j’aime ressentir des choses. Je vais beaucoup dans des concerts rock où l’on n’est pas seulement dans l’intellectuel. D’une certaine manière, avec Voyage au bout de la nuit, je voulais trouver une forme qui parle aux tripes.
Vous êtes-vous mis la pression en adaptant Céline ?
Pas du tout. Je ne crois pas à la sacralisation de l’art. Je veux faire connaître et entendre cette langue à des gens qui ne connaissent Céline que de nom. Avec nos morceaux jazzy ou noise rock, certains ne comprennent pas ce que nous en avons fait. Mais ces avis tranchés m’intéressent davantage que des retours un peu mous.
Propos recueillis par Arnaud Bénureau
Où trouver ce spectacle ?
L’Instinct de l’Instant
Nadia Xerri-L. Des années après un match historique, d’anciens internationaux de l’équipe de France se retrouvent. Ce ne sont plus les célébrités d’autrefois, leurs vies ont changé de cours. Que deviennent les héros ? Une étude de clan pleine d'humour et de tendresse.
- Mercredi 12 décembre 2012 à 20h30
- Jeudi 13 décembre 2012 à 20h30
- Vendredi 14 décembre 2012 à 20h30
L'interview
Pour L’instinct de l’instant, l’auteure et metteuse en scène Nadia Xerri-L. s’est appuyée sur un article de L’Équipe Magazine pour inviter le football sur le terrain du théâtre contemporain.
On peut donc être auteur et lecteur de L’Équipe Magazine…
C’est même chaudement recommandé. C’est une mine de vie. C’est un magazine qui prend le temps des rencontres, des interviews, des portraits… Il n’aborde jamais une réalité par le petit bout de la lorgnette.
Plus sérieusement, que raconte L’Instinct de l’instant ?
C’est une fête de retrouvailles entre des footballeurs à la retraite depuis peu. Comme dans toutes les fêtes, il est question de passé, de présent et d’avenir. Ce sont des moments à fort potentiel émotionnel. Et c’est ce qui m’intéressait. Là, la fête est en partie violente. Car ces hommes ont été et n’arrivent plus à être. Car leur période de gloire est derrière eux.
Le football n’est-il pas uniquement un prétexte ?
Je n’aime pas ce mot. Car ça voudrait dire que la pièce relève de l’anecdote. C’est un sport collectif et de légende. Il y a une dramaturgie. Et le football est un sport populaire. À ce titre, il doit mériter l’attention car il cache forcément des enjeux humains.
Propos recueillis par Arnaud Bénureau
Où trouver ce spectacle ?
Au Pied du mur sans porte
Le parcours initiatique de Libellule, petit garçon de la cité du Couvercle, à travers la violence et la brutalité du monde. Une poésie du réel, un hymne à l'imagination qui laisse place à une autre réalité, drôle et sublime à la fois.
- Mercredi 5 décembre 2012 à 20h30
- Jeudi 6 décembre 2012 à 20h30
- Vendredi 7 décembre 2012 à 20h30
Où trouver ce spectacle ?
Et les Poissons partirent combattre les Hommes
Angélica Liddell, Cécile Kiffer et François Possémé, Compagnie À pleine voix. Porté par la musique live électrique et la vidéo, ce monologue engagé et enragé d’Angélica Liddell, consacrée par le Festival d’Avignon 2010, rend hommage aux exilés africains qui viennent s’échouer sur les côtés espagnoles. Percutant.
- Lundi 26 novembre 2012 à 20h30
- Mardi 27 novembre 2012 à 20h30
- Mercredi 28 novembre 2012 à 20h30
Où trouver ce spectacle ?
Life : Reset - Chronique d’une ville épuisée
Fabrice Murgia, Artara. La destinée d’une jeune femme sans horizon. Un spectacle d’une beauté fascinante, troublant et profondément humain, soutenu par un paysage sonore et un environnement vidéo magistralement maîtrisés.
- Mercredi 21 novembre 2012 à 20h30
- Jeudi 22 novembre 2012 à 20h30
- Vendredi 23 novembre 2012 à 20h30
Où trouver ce spectacle ?
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