Jappeloup
Au début des années 80, abandonnant une carrière d’avocat prometteuse, Pierre Durand se consacre corps et âme à sa passion, le saut d’obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s’impose dans le monde de l’équitation.
De Christian Duguay, avec Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, 2h10, France
Horaires du 18 au 24 Juin
L'interview
Jappeloup est le cheval qui mena Pierre Durand à la médaille d’or aux JO de Séoul en 1988. Guillaume Canet, passionné d’équitation, s’est totalement investi dans cette histoire qu’il interprète après en avoir écrit le scénario.
Quel est le point de départ de ce projet ?
On m’a proposé de jouer le rôle, mais je n’étais pas fan du scénario, de son côté fable peu réaliste. J’avais lu le bouquin de Karine Devilder coécrit par Pierre Durand, et j’y voyais un autre film. J’avais envie de faire un grand film populaire sportif mais avec de l’émotion, des personnages forts et une belle histoire d’amour. Un film qui ne montre pas qu’un parcours sportif, mais un parcours de vie.
Quelle est la part de vérité ?
Je me suis servi de certaines choses personnelles. Il y avait des événements similaires dans ma vie et celle de Pierre : un accident au même âge qui change la donne, des rapports à l’investissement passionné des parents… Après, on s’est permis d’aller dans une fiction pour faire un personnage de cinéma, attachant, et qui évolue ; tous ces évènements qui servent la narration d’un film.
Et pourquoi ne pas l’avoir réalisé vous-même ?
La complicité avec Christian Duguay a été immédiate, il a vécu les mêmes choses que moi concernant la compétition, le rapport au père avec cette relation très forte autour du cheval. On était tellement d’accord sur le film qu’on voulait faire, que je lui ai fait entièrement confiance.
Propos recueillis par Laurence Kempf