Dans une belle demeure hors du temps, sur une côte bordée de criques, le restaurant La Source bénéficie du spectacle permanent de l’océan, notamment avec une salle vitrée où la vue porte jusqu’à l’horizon. On a peine à s’arracher à ce panorama hypnotique. Le temps file léger comme une plume flottant au gré de la brise marine, aussi iodée que la cuisine de bonne tournure, qu’une discrète pointe d’exotisme ponctue.
C’est “le” restaurant de cette côte sauvage qui cisèle le rivage entre Batz-sur-Mer et Le Croisic. Sa verrière donne l’impression de déjeuner ou de dîner en mer. À côté de la (petite) plage de Port Lin, l’adresse attire gourmands et gourmets. Homards et langoustes sortent du vivier et la criée du Croisic n’est pas loin. Une très belle table qui se mérite.
C’est quoi ?
Une bonne table les pieds dans l’eau. Pourquoi y aller ?
Ok, chez Hervé et Zita, on est ouvert toute l’année. Pour autant, on ne va pas se mentir ; on vient au Zagaya aux beaux jours.
À la nuit tombée, le restaurant, dont on salue la simplicité de la carte (tartare de saumon, huîtres de Bretagne, pavé de cabillaud en croûte de chorizo…), est l’endroit rêvé pour un dîner à l’écart du brouhaha.
Évidemment, pensez à réserver.
Face à la criée et au large, à la plage de Pen Bron, ce restaurant de port cuisine avec bonheur tout ce qui vient de l’océan. Une cuisine précise, des poissons cuits à l’arête, un peu de gingembre ou de vanille, un subtil beurre blanc et des légumes de saison : un agréable éveil des sens, sans faute de goût. Et un premier menu “l’été au bord de la mer“ à 28 €.
Une vaste terrasse largement ouverte sur la baie et un intérieur plus cosy pour une brasserie les pieds dans l’eau. L’été, la daurade grillée ou le pavé de bar à la badiane remplacent la blanquette de veau et la carte s’enrichit d’un large choix de carpaccios et tartares. Carte ou suggestions à l’ardoise, la maison ne travaille que les produits frais.
Lieu : 7 boulevard des Océanides, 44380, Pornichet
Français
Les Tontons nageurs
C'est quoi ? Avant, à la Bernerie il y avait Le Sud. Maintenant, il y a LeSud et Copanema. Pourquoi y aller ? En quelques saisons, le Copanema a su se forger une belle clientèle d'habitués. Pas étonnant tant ce bistrot qui fait aussi brasserie est idéalement situé. Le Copanema a les pieds dans le sable ; les clients, le cocktail à la main. L'endroit idéal entre deux baignades. De nombreuses soirées électro, disco & more y sont organisées.
Lieu : 24 rue de Noirmoutier, 44760, La Bernerie-en-Retz
Bistrot
Maison Loïc
C'est quoi ? Le restaurant que Loïc Pasquet a ouvert au fond de son épicerie Saveurs de l'aventure, immanquable près du marché de La Baule. Pourquoi y aller ? Ici, au milieu de l'épicerie, on compose une cuisine du marché sous vos yeux. On s'y retrouve un peu comme à la maison, c'est un restaurant de copains. Tout en générosité, Loïc a su fidéliser une clientèle d'habitués qui aiment se retrouver autour d'un plat où l'on décline allègrement les épices que vous pourrez même rapporter chez vous. Un bon plan loin de l'agitation de l'avenue de Gaulle et du remblai.
C'est quoi ? Une nouvelle brasserie aux salles multiples qui ont pour partie investi les geoles de l'ancienne prison du Bouffay. Pourquoi y aller ? Ouvert par les ex-patrons du Philadelphie rue Frankin, ce restaurant devrait vite faire le buzz. À la fois chic, design et cosy, l'espace est vraiment magnifique avec ses différentes ambiances. On a un faible pour les salles du fond ou les caves voutées du sous-sol, privatisables pour de petits groupe. Carte de brasserie avec un vrai penchant pour la viande rouge. On a testé et adopté le burger au curé nantais. Belle sélection de vins.
Une vision marketing d’une enseigne parisienne du 9e arrondissement qui a fait le buzz et des petits (ou plutôt des franchises) un peu partout ! Le concept du burger à la sauce Frenchy reste le même (fromage au lait cru, viande d’origine française, pains artisanaux, sauces et frites maison…) mais chaque adresse se doit d’honorer sa région avec un burger intégrant des spécialités locales. À Nantes, ce sera donc le Brieuc (au Curé Nantais sur une fondue de poireaux). Un lieu sans attrait en ce qui concerne le décor (table en bois brut, comptoir assez haut, portes grandes ouvertes même en hiver !) mais on s’en tire avec d’aimables « hamburgés »… à emporter.
On ripaille sec dans cette adresse du vignoble reprise par un chef gouailleur, créateur du Monte Cristo (Vertou), qui poursuit sa route sans perdre de vue ses fondamentaux. Des petits vins choisis au verre, à la ficelle ou en bouteille accompagnent une solide cuisine familiale bien troussée, comme ce sauté de porc Lisbonne (sauce tomate au chorizo justement condimentée) et son gratin de pâtes. En cuisine, Madame se consacre aux innombrables entrées maison du buffet (bulots, crevettes, choux, carottes, œufs mayo, céleri rémoulade, charcuterie, terrines de viande et de poisson…) et aux desserts à se rouler par terre ! Tandis que Monsieur s’occupe de tous les plats chauds. Le tout à des prix modiques. Embouteillage au comptoir, atmosphère conviviale et accueil chaleureux garanti. Une pépite à découvrir ! Ouvert le midi du lundi au vendredi (et les jeudis et vendredis soirs).