La Folk Journée
The Patriotic Sunday plays Bob Dylan / Aldous Harding plays Joan Baez. La Folk Journée est comme la petite sœur irrévérencieuse de la très sérieuse Folle Journée. Ici des musiciens de tous horizons attaquent le répertoire folk, de biais ou de face, en groupe ou seuls, mais toujours avec audace et tendresse.
- Samedi 10 décembre 2016 à 20h30
L'interview
Bob Dylan, Joan Baez : pour sa quatrième édition, La Folk Journée revient sur deux mythes fondateurs du folk moderne, revisités par leurs petits-enfants de la scène indépendante nantaise et néo-zélandaise. Rencontre avec le programmateur du LU, Cyril Jollard.
Bob Dylan, c’est un peu le héros de tous les artistes à l’honneur lors des précédentes éditions ?
Depuis le début, il était là , en point de mire mais on ne s’était pas encore attaqué à lui. J’attendais qu’on me propose un beau projet. Ce qu’a fait The Patriotic Sunday, autour des trois albums électriques. J’aimais le côté un peu sulfureux de s’attaquer au folk par une des périodes les plus décriées de Dylan (1965-66).
Â
Et Joan Baez ?
On s’est dit que ce serait marrant de remettre le couple mythique à l’honneur. En découvrant une reprise qu’Aldous Harding a faite d’un titre de Joan Baez, je lui ai proposé l’exercice, qu’elle a accepté. Elle va aussi jouer quelques titres de Karen Dalton.
Â
Le folk, tel que vous l’envisagez, ne se joue pas forcément assis en tailleur, avec une guitare acoustique...
Non, bien sûr. En fait, on détricote un peu le genre. On parle de folk music pour parler de folk américain mais aussi de certaines formes de musique française, ou du folk anglais, que j’aimerais plus entendre les prochaines années. On s’autorise tout. J’attends également avec impatience que des artistes me proposent des projets autour d’artistes plus contemporains. Bon Iver, par exemple, a sorti des disques folk…
propos recueillis par Matthieu Chauveau